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L'Union N° 11477 du 10/3/2014

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Face à la presse nationale, le bureau du PGP qu’il dirige a interpellé le weed-end écoulé, les populations à se déterminer à sauver le Gabon
Publié le lundi 10 mars 2014   |  L'Union




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En prélude au 24è anniversaire (Mai 2014) du Parti gabonais du progrès (PGP), le bureau a tenu à faire entendre sa voix à travers la conférence de presse organisée samedi dernier au siège du parti, sis à Akébé poteaux.

Le parti de gauche dont la ligne idéologique est claire,se sent préoccupé par les problèmes de développement du pays. Il se dit, au même titre que bien d'autres partis, être préoccupé par le bien- être des compatriotes et la justice sociale.

Le président Benoît Mouity Nzamba indique, sans ambages, que les errements du pouvoir PDG sont de plus en plus graves. Aussi, demande-t-il, au peuple gabonais de se donner les moyens pour se libérer du joug de ce pouvoir qui selon lui, l'a asservi sans le moindre scrupule et cela depuis bientôt un demi siècle.

Le PGP se demande s'il est utile ou nécessaire de parler de la dégradation avancée de chaque pan de la société. Quand, pour ce parti, la santé, l'éducation, la formation et le logement;De même que le coût de la vie, l'emploi et les entreprises connaissent de nombreux manquements. "Tout va mal !", a reconnu le leader du PGP.

Abordant par la suite la question relative à la biométrie, Mouity Nzamba souligne que tout a été modifié volontairement. alors même que la biométrie semblait, selon lui, être le "moyen le plus sûr pour avoir un fichier électoral fiable avec les documents qui sont réellement les bons".

Invoquant les démissions des deux anciens apparatchiks du parti au pouvoir, en l'occurrence Ping et Adiahénot, les hiérarques du PGP estiment que c'est une "bonne chose". Ils pensent même que: "C'est un phénomène qui va s'accélérer. Beaucoup vont suivre. Tous ceux qui quittent le bateau PDG renforcent la démocratie". Ce parti de l'opposition pousse même le vice en déclarant être prêt à les accepter dans ses rangs. Mais à condition pour les démissionnaires de jouer "franc jeu" .

Par ailleurs, tout en reconnaissant ne pas être xénophobes, les hiérarques du parti de feu Pierre Agondjo Okawe n'ont pas caché leur irritation devant ce qu' ils ont appelé " la légion étrangère" qui gouvernerait le pays.

Mouity Nzamba et compagnie estiment que,"même si les gabonais sont des êtres ouverts et hospitaliers, il y a des choses qu'on ne donne pas aux étrangers, comme leur livrer les secrets d'état ".

Face à cette situation, le Parti gabonais du progrès précise que la réussite de "l'action unitaire dépend de la dignité, de la loyauté, de la probité de tous les acteurs de la société" .

Aussi exhorte-t-il, tous les gabonais et l'ensemble de ses militants et sympathisants à s'approprier ces valeurs, pour reconquérir leur liberté.

Par M.A.M

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