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Barro Chambrier: «Nous n’avons peur de personne»
Publié le lundi 10 mars 2014   |  Gabon Review


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© Gabon Review par DR
Le député Alexandre Barro Chambrier, tête de liste du Parti Démocratique Gabonais (PDG, pouvoir) dans le 4ème Arrondissement de la Commune de Libreville


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La sortie annoncée et très attendue, le samedi 8 mars 2014, d’Alexandre Barro Chambrier, député du PDG dans le 4e arrondissement de Libreville, était plutôt consacrée à l’inauguration d’une rue pavée dans un quartier de son fief politique. L’élu a tout de même procédé à une mise en garde de ceux qui pratiquent le trafic d’influence au sein de sa formation politique. «Nous n’avons peur de personne», a-t-il lancé.

Barro Chambrier, le 8 mars 2014 à Libreville. © Gabonreview/Steve Jordan

Intervenue dans un contexte politique marqué par la démission en dernier lieu, du Parti démocratique gabonais (PDG), de Jacques Adiahénot où son père et mentor s’est fait remarquer, l’annonce d’une sortie d’Alexandre Barro Chambrier a fait croire à une bonne frange de la classe politique mais surtout aux nombreux journalistes qui y ont accouru que «quelque chose devait se produire». En filigrane, a lancé un journaliste, «on s’attendait à ce qu’il annonce aussi sa démission du PDG comme ceux qui l’ont précédé», Jean Ping et jacques Adiahénot en l’occurrence.

Ceci dit, l’événement n’était qu’une action sociale d’Alexandre Barro Chambrier dans le quartier Awendjé-Vallée. Le député PDG et champion, à Libreville, de ce parti aux dernières élections locales, y a financé d’une rue pavée d’environ un kilomètre afin de désenclaver ce quartier où il était difficile de circuler durant l’hivernage. Le rabattage de la presse ne consistait donc qu’à la couverture médiatique de l’inauguration officielle de tronçon et des remerciements aux populations riveraines qui ont permis à la liste conduite par Barro Chambrier de remporter les élections locales du 14 décembre 2013.


Ainsi, les jeunes de cette zone, par la voix de l’un d’entre eux, ont témoigné leur reconnaissance au député, soulignant le mieux-être apporté par cette route désormais praticable en toute saison. Prenant la parole, Alexandre Barro Chambrier a déclaré, après la coupure du ruban symbolique, qu’il est venu vérifier que les travaux avaient été bien faits, mais aussi remercier les habitants de ce quartier qui ont massivement voté pour sa liste lors du scrutin du 14 décembre. «Il n’est pas besoin d’attendre l’approche des élections pour venir vous voir», a dit le député non sans laisser entendre qu’il reste «imperturbable», la population lui ayant donné une «légitimité supplémentaire à travers ces élections» : «Par vos votes, vous me demander de continuer, à vos côtés, à travailler à l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes», a-t-il soutenu.

Alexandre Barro Chambrier qui avoue sa frustration de n’avoir pas été porté candidat à la mairie de Libreville a présenté les batailles devant être menées afin que les populations puissent vivre dans la sérénité : le chômage, le pouvoir d’achat ou l’autonomisation des femmes, entre autres. «Ce qui compte c’est d’aider les populations à faire face à ces problèmes», a-t-il précisé. Toutes choses qui lui ont permis de rendre un vibrant hommage à la femme gabonaise pour son dynamisme à l’occasion de la Journée internationale de la femme qui avait alors lieu.

En abordant la question purement politique, Barro Chambrier a tenu à relever que le fait de rester poli ne devrait pas amener les gens à se tromper. «Il ne faudra pas que les gens se trompent et pensent que c’est un signe de faiblesse. Si les gens me cherchent, ils me trouveront», a-t-il mis en garde et d’ajouter que «rien ne me détournera de mon mandat de député». À demi-mot, il a indiqué au sujet de l’issue des dernières municipales que la «page est tournée» et qu’il est «temps de passer à autre chose».

«Nous n’accepterons pas que les gens soient livrés à la vindicte populaire à cause de leur position», a-t-il encore mis en garde tout en souhaitant que les uns et les autres puissent vivre dans un pays plus juste. «On ne peut pas dire un jour une chose, et faire le contraire le lendemain», a-t-il fustigé avant de terminer en affirmant qu’il dit les choses conformément à sa conscience.


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