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Match Maroc-Gabon : entre amertume et consolation
Publié le jeudi 6 mars 2014   |  Gabon Review




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C’est dans un grand stade de Marrakech de près de 45.000 places quasiment vide (2000 spectateurs) que s’est joué le duel des fauves opposant les Lions de l’Atlas du Maroc aux Panthères du Gabon, le 5 mars 2014. Néanmoins, on a noté une organisation nettement au dessus de la mêlée, sans déboires, ni incidents quelconques. Score final à Marrakech le 05 mars 2014, 1 à 1.

L’opinion publique marocaine attendait de pied ferme les Panthères du Gabon qui avaient battu les Lions de l’Atlas par un score de 3 buts contre 2, lors de la 28e édition de la CAN 2012. Hélas, la revanche tant espérée n’a pas eu lieu et d’ailleurs, le public n’a pas été nombreux au stade.

On a toutefois remarqué une légère domination des protégés du coach intérimaire marocain, Hassan Benabicha, dès les premiers instants d’une rencontre à laquelle près de 2000 spectateurs sont venus assister. D’ailleurs, sous un pressing du camp marocain, Bruno Ecuelé Manga de Lorient a commis l’irréparable, à la 25e minute, en taclant Barrada Abdelaziz d’AL Jazira qui s’est écroulé. Un pénalty est donc concédé aux Marocains qui jubilent. Et c’est avec beaucoup de tact qu’El Arabi Youssef a trompé le portier et capitaine gabonais Didier Ovono Ebang.


La suite du jeu va être équilibré avec quelques assauts de Malick Evouna qui a raté un tir croisé à la 14e minute avec en toile de fond quelques actions de jeu du nouveau venu du Onze National, Frédéric Burlot, dont la coordination avec le niçois Lloyd Palun a quelques fois bien marché en dépit de certaines balles gâchées. Ce qui va d’ailleurs contraindre le sélectionneur national des Panthères par intérim à ne pas attendre la pause pour opérer deux changements avec, d’une part, la sortie de Samson Mbingui de Mangasport en lieu et place de l’Algerien Benjamin Ze Ondo et, d’autre part, de Lengoualama Boukamba qui cèdera sa place à Romaric Rogombé de l’AS Vita Club du Congo. Ce fut alors la fin de la première période.

Les données du match changeront à la seconde manche durant laquelle Malik Evouna, conscient de la présence dans les tribunes du président de son club, va opérer presque une descente solitaire en effaçant deux vis-à-vis avant d’allumer le portier El Yousfi Mohamed à la 60e minute. Ce fut alors l’égalisation, au grand bonheur de près de 250 jeunes étudiants gabonais qui ont rallié la ville de Marrakech pour vivre en live cette expédition des Panthères.

Ce score de 1 but partout restera inchangé jusqu’au coup de sifflet final. Il faut reconnaitre que le Gabon a eu sa vie sauve dans ce match, en grande partie, grâce aux changements opérés par Claude Albert Mbourounot à la 67e avec l’entrée du sociétaire de Carquefou Abdoulaye Tandjigora à la place de Franck Engongha, à la 90e par la venue de Cédric Ondo Biyogho du CMS qui remplaçait le buteur gabonais Malick Evouna. Idem pour Kabi Tchen qui a laissé respirer Musu King, auréolé d’un bon match.

Il faut reconnaitre que le regroupement presqu’au compte-gouttes aura été pour beaucoup dans la prestation en demi teinte des Panthères. Car les gabonais n’auraient pas pu faire mieux avec seulement deux grandes séances d’entrainement et un groupe dans lequel les cadres et les jeunes talents ne se connaissent pas suffisamment.

Le moins que l’on puisse dire est que le jeu attendu de son équipe par le peuple gabonais n’était pas celui là. Ce qu’a d’ailleurs reconnu Blaise Louembé, ministre des Sports, lorsqu’il dit : «nous avons quelques réglages à faire. Le groupe n’est pas encore consolidé, même si on peut espérer des jours meilleurs lors des prochaines sorties.»

Parmi les faits majeurs qui ont précédé la rencontre amicale entre les deux sélections, se trouve en bonne place le dispositif de sécurité très impressionnant observé tout au long de des voies empruntées par l’équipe gabonaise. Le royaume chérifien dont le dirigeant suprême se trouve à Libreville, en séjour de travail et d’amitié du 5 au 8 mars, a mis les petits plats dans les grands sachant assurément que ce match était suivi par les deux grandes personnalités marocaines et gabonaises (Mohamed VI et Ali Bongo Ondimba).

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