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Présidentielle 2016: « Nous n’irons pas à l’élection avec Ali Bongo », d’après Ghislain Ledoux
Publié le mardi 8 mars 2016   |  Gaboneco


Ghislain
© Gabon Review par DR
Ghislain Ledoux Mbo’Ovone du Mouvement des jeunes pour l’alternance (MJA)


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Les représentants des jeunes des partis de l’opposition dont l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE, tendance Dijob Divungi di Ndinge), le Rassemblement national des bucherons (RNB) et quelques associations, telles le Front des indignés et la coordination des partis politiques de l’opposition ont signé hier, lundi 7 mars, au siège de l’Union Nationale, une convention contre la candidature d’Ali Bongo Ondimba à l’élection présidentielle à venir. Au terme de cette convention, Ghislain LEDOUX MBOVOUE EDOU, Coordonateur national du mouvement des jeunes de l’Union nationale a répondu aux questions de Gaboneco.com.

Gaboneco (GE) : M. Ghislain LEDOUX, en votre qualité de Coordonnateur national du Mouvement des Jeunes de l’Union Nationale, vous venez de signer une convention contre la candidature d’Ali Bongo, comment allez-vous vous y prendre pour l’en empêcher ?

Ghislain LEDOUX, (GL) : Pour l’en empêcher, l’année dernière nous avons procédé à la sensibilisation de la jeunesse gabonaise en précisant que l’actuel chef de l’Etat ne devrait plus briguer la magistrature suprême. Nous procédons aujourd’hui à une série de contacts. Nous sommes en train de nous apprêter à nous diriger vers les représentations diplomatiques, pour attirer leur attention sur le risque majeur qui existe au Gabon.
Le Gabon est en train de traverser une période politique extrêmement importante. Après les représentations diplomatiques, il est donc prévu jeudi, une grande marche, où nous allons nous retrouver au rond point de Nkembo, afin de nous diriger vers la CENAP et l’Assemblée nationale, pour le dépôt d’un mémorandum en signe de protestation contre la candidature d’Ali Bongo.

GE : Vous parliez de l’Assemblée nationale. Or la plus grande majorité des députés est acquise au parti au pouvoir. Est-ce que votre démarche dans ce cas n’est pas déjà vouée à l’échec ?

GL : Nous attirons l’attention des institutions de la République, même si elles sont caduques. C’est la preuve que nous sommes responsables, que nous ne sommes pas de bandits. Nous exprimons tout simplement un malaise social. Les institutions doivent le comprendre.

GE : Il y a une opinion qui pense que si le président de votre parti, Zacharie MYBOTO appelle à manifester contre la candidature d’Ali Bongo, c’est parce qu’il sait qu’en allant à l’élection avec ce dernier, il ne pourra pas le battre. Que répondez-vous à ceux-là ?

GL : Ceux qui avancent de tels propos ont à l’esprit que les partis politiques appartiennent à des individus. L’Union Nationale ne fonctionne pas de la sorte. L’Union Nationale a une position claire. Nous n’irons pas à l’élection avec Monsieur Ali Bongo.

GE : Quand on appelle à manifester, on ne maîtrise pas forcément la foule qui marche avec vous. Quelles mesures avez-vous prises pour éviter tout risque de dérapage ?

GL : On marche parce que la constitution nous l’autorise. Et la rue ce n’est pas le désordre. Aux jeunes qui vont marcher, je demande la responsabilité et la discipline. Je demande également la discipline des forces de sécurité, qui très souvent créent la confusion dans les esprits ».

Charles Nestor NKANY

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