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L'Union N° 11473 du 5/3/2014

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Guichets automatiques de la Trésor public : Les paiements des pensions retraites à la peine
Publié le mercredi 5 mars 2014   |  L'Union


Le
© Autre presse par DR
Le Trésor public à Libreville


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C'EST un coup dur pour les fonctionnaires retraités de la ville de Makokou. Depuis la fin de février dernier, ces derniers sont désespérés car ne pouvant toucher leurs pensions retraites. A ce qui semble, leurs cartes de paiements magnétiques sont subitement devenues ''i nopérationnelles '' aux terminaux de paiement monétique de la trésorerie provinciale de l'Ogooué-Ivindo.


Aux usagers qui tentent de comprendre de quoi il retourne, les responsables de cette institution financière se murent dans le silence ne donnant aucune explication pour les retraités plutôt ébahis devant cette situation inqualifiable. Ce calvaire ne se limite pas seulement aux retraités, même les fonctionnaires en service à Makokou sont victimes des mouvements d'humeur des agents de la trésorerie. " Ils ne servent que ceux qui se pointent à leur service avant 9 heures. Passer cette heure, vous ne pouvez avoir accès à votre argent. A condition cela ne soit le lendemain, avant 9 heures ", commente un fonctionnaire, employé du ministère de l’Éducation.

A ce qui semble, la situation n'est pas unique à la province de l'Ogooué-Ivindo. Il s'agirait d'un mouvement qui essaime des démembrements du Trésor public à l'intérieur du pays. Même Libreville n'est pas épargne. Selon nos informations, ces carences s'expliquent par une possible défaillance volontairement entretenue dans le traitement et la transmission des informations comptables tant physique que numérique. Pour d'aucuns, les services informatiques et monétiques subiraient les contrecoups, en amont, des agents impliqués dans le système d'information et de gestion des données.

Selon toute vraisemblance, il s'agit d'un mouvement d'une grève froide ou larvé des agents du Trésor qui protestent contre la suspension des fonds communs. " Il y a des agents qui ne manquent pas de nous rappeler qu'ils ont, eux aussi, des problèmes suite à la suspension des fonds communs ", déclare un jeune infirmier affecté à Makokou. " Nous sommes nombreux à subir cela, s'indigne J. MB retraité. Ajoutant que " ce n'est pas sur nos pensions retraites qu'ils vont décharger leur mécontentement ".

Innocent M'BADOUMA

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