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Conjoncture économique : Croissance en baisse en 2016
Publié le mercredi 2 mars 2016   |  Gabon Review




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Evoquant la baisse de la production pétrolière, le Fonds monétaire international table sur un taux de croissance de 3,2% au Gabon en 2016.

Récemment réuni en conseil d’administration, le Fonds monétaire international (FMI) a fait le point sur l’activité économique au Gabon, qui «se heurte à une poussée de vents contraires». Selon l’institution financière internationale, l’exploitation de nouveaux gisements de pétrole et l’amélioration de la productivité devraient permettre à la croissance globale de se maintenir aux alentours de 4 % en 2015. A l’inverse, le ralentissement de l’activité hors pétrole se poursuivra, principalement dans le bâtiment, les transports, le commerce et les services, entraînant une chute des recettes publiques.

Cette tendance baissière devrait se confirmer en 2016, avec la chute du taux de croissance à 3,2%. Le FMI estime ainsi que les priorités du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) doivent être revues. Il note également que la faiblesse attendue des cours du pétrole et la baisse tendancielle de la production pétrolière continuent de mettre à l’épreuve la résilience macroéconomique du pays tout en pesant sur les perspectives de croissance à moyen terme. «Il est donc essentiel de redoubler les efforts en faveur de la diversification économique, de poursuivre l’ajustement budgétaire face au choc pétrolier, de renforcer la stabilité du secteur financier et de dynamiser les réformes structurelles», conseille l’institution internationale, saluant les investissements entrepris dans le secteur agricole, surtout dans des cultures de rente comme le palmier à huile et l’hévéa, qui pourraient porter la croissance aux alentours de 5% à moyen terme.

Si le système financier est jugé «sain dans l’ensemble», le FMI appelle, cependant, à remédier à la faiblesse financière des banques publiques. Dans cette perspective, il apprécie les progrès accomplis dans le développement des infrastructures et invite au renforcement de l’éducation et à une plus grande flexibilité du marché du travail. Enfin, l’institution internationale se prononce pour une intensification de l’intégration intra-régionale et la libéralisation des échanges au sein de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).

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