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Grève à l’UOB : "Nous ne voulons pas que l’UOB tombe dans le chaos" dixit Ange-Gaël Makaya Makaya
Publié le mercredi 2 mars 2016   |  Gaboneco


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© Autre presse par DR
Université Omar Bongo (UOB) de Libreville


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En pleine grève qu'il qualifie de pacifique lancée depuis la semaine dernière, le président de la mutuelle de l'université Omar Bongo Ange-Gaël Makaya Makaya, a accordé un entretien à la rédaction de Gaboneco, pour donner les raisons véritables de ce mouvement d'humeur.

Gaboneco (Ge) : Les cours à l'université Omar Bongo sont arrêtés, quels en sont les raisons ?

Ange- Gaël Makaya Makaya(AGMM): Comme vous l'avez constaté, l'UOB a lancé une grève pacifique pour interpeller les autorités en tête desquelles le chef de l'Etat et le Premier-ministre sur les multiples raisons nous ayant conduit à observer ce mouvement d'humeur. On note les problèmes d'insécurité liés au désordre organisé par un certain nombre d'étudiants qui n'ont plus mandat à parler au nom de la communauté estudiantine,l'absence d'une barrière pour empêcher des quidam de s'introduire incognito à l'UOB pour troubler l'ordre public, poussant systématiquement les policiers à s’y déployer, parfois en usant de gaz lacrymogènes qui mettent en danger les apprenants et les professeurs.

Aussi, sommes- nous montés au créneau pour solliciter des autorités qu’elles reprennent au plus vite les travaux de voirie à l'université Omar Bongo, les travaux de construction du stade de football, des pavillons et bien d'autres infrastructures abandonnées .

(Ge): Vous lancez un mouvement de grève pacifique, alors qu'il ya quelques mois vous signiez un pacte pour un maintien de l'accalmie au sein de ce temple du savoir, comment vous l'expliquez?

(AGMM): Je suis le représentant des étudiants qui m’ont porté à la tête de la mutuelle, la seule structure légale des apprenants de l'UOB. Je vous apprends que je n'ai jamais signé de trêve avec quiconque. Puisque vous en parlez, il faut dire que le ministère de l'Enseignement supérieur a signé une trêve avec un groupe d’étudiants dont les motivations sont tout autres que les nôtres, car signer une trêve signifie que l’on s’en est d’abord remis aux membres de l’Assemblée générale .

Nous disons non, que les autorités règlent une bonne fois pour toute ces problèmes,car nous ne voulons pas que l'UOB tombe dans le chaos. L'UOB offre des avantages aux près de vingt mille étudiants qui s’inscrivent avec moins de 10.000 francs CFA.

(Ge): Votre décision de fermer l'UOB en organisant des manifestations, fussent- elles pacifiques, au grand portail ne favorise-t-il pas le chaos?

(AGMM): Non monsieur, bien au contraire, c'est dans le sens de solliciter des autorités l’amélioration de nos conditions d'études que ce mouvement pacifique, le premier du genre depuis la création de l'université, est menée. Si et seulement si les autorités compétentes résolvent ces problèmes d'insécurité, de finition des travaux en cité universitaire et autres, l'Université ne sera pas dans le KO.

(Ge): Si personne ne s'intéresse à la résolution des problèmes que vous évoquez, quelle sera la prochaine étape de votre action?

(AGMM): Au cas où les choses ne bougent pas,nous allons initier une rencontre avec le chef du Gouvernement et ensuite nous reviendrons vers la base, prendre une décision consensuelle. Il faut dire que si rien n'est fait, cela aura à nos yeux l’air de laisser pourrir la situation, car comment comprendre que vous venez autour de 8 h pour apprendre et autour de 10 h11h,vous vous surprenez en train de courir dans tous les sens pour fuir les forces de l'ordre. Nous sommes à l'approche des élections, nous demandons à l'Etat d'intervenir pour éviter que n'importe qui ne vienne se servir de ces manquements pour pousser les étudiants à se soulever.

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