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"Gabon : l’éducation du mépris, un nouveau rite de passage."
Publié le jeudi 25 fevrier 2016   |  Gabon libre




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Autrefois les sociétés secrètes gabonaises étaient des rites de passage de l'adolescence à l'âge adulte. Aujourd'hui, jeunes et vieux, vidés de leur héritage mémoriel, deviennent des "caïds" après un passage sur le net.

Au nom des passions politiques, le ton monte au point de culminer au sommet de l'hyperborée de la calomnie et de la diffamation. Dans ce décor pittoresque, les éminences grises de la haine se pourlèchent les babines de plaisir

Telle est la nouvelle mode pour être bien vu, adulé, honoré. C'est le nouveau rite de passage pour être à la page: l'éducation du mépris.

L'éducation du mépris s'attaque au symbole de la société: la famille. On avilit un père au nom de ses convictions. Une mère perd sa dignité quand on se rit de ses frasques extra-conjugales sur la place publique. La fille de son bourreau est une victime potentielle. Pour briser la vie d'un père, on séduit sa fille avant de porte l'estocade en publiant des photos dignes d'un porno chic sur les réseaux sociaux. Des vies sont brisées. Au quartier, on se donne bonne conscience: c'est la politique.

L'éducation du mépris est préparée à toutes les sauces au point de devenir le couplet préféré des artisans du chaos de la République.

L'éducation du mépris est typique de la société moderne. Les réseaux sociaux sont les hauts lieux des hypernarcissiques. On affiche tout comme à la friperie. On ne choisit pas ce que l'on montre. Il faut tout montrer, et finalement ne rien laisser voir!

L'éducation du mépris, c'est le refus de la tolérance. Dans une dérive totalitaire, on tire sur les derniers contradicteurs qui bougent. Sur le net, c'est la razzia. On applaudit le bourreau, et on culpabilise la victime.

D'un pays à l'autre, c'est la même rengaine. Là-bas, c'est le Juif, le Noir ou l'Arabe. Ici, c'est l'immigré du coin: un Nigérian, un Béninois, un Camerounais ou un Chinois...

L'éducation du mépris est le dernier clignotant avant les grands cataclysmes. Avant l'esprit de parti, il y a la République.

Afin de vivre-ensemble malgré nos différences, préservons-la!"

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