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Trois entraîneurs expatriés disputent le poste de sélectionneur de l’équipe nationale béninoise de football
Publié le mardi 4 mars 2014   |  Xinhua




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RABAT, Le comité des transports ferroviaires du Maghreb (CTFM) et le Comité exécutif de l'UIC région Afrique, présidé par le Maroc, tiennent, jeudi à Marrakech, leurs réunions à caractère régional et continental, en marge d'un séminaire organisé par l'Office national des chemins de fer (ONCF) du Maroc, en collaboration avec l'Union internationale des chemins de fer (UIC).

Ainsi, la 31ème session du CTFM réunira les directeurs généraux des réseaux ferrés de la Tunisie, l'Algérie, la Libye et de la Mauritanie. Selon un communiqué de l'ONCF du Maroc, le séminaire sur le thème "Les chemins de fer entre le passé, le présent et l'avenir" organisé dans le cadre de la cérémonie de clôture des festivités de célébration de son 50ème anniversaire, se veut "une plateforme d'échanges et de partage autour de l'évolution du système ferroviaire et des enjeux y afférents".

Ce séminaire mettra l'accent sur les visions de la revitalisation des chemins de fer à travers le monde, les dimensions managériales dans le transport ferroviaire, ainsi que sur les normes, la standardisation et les défis du développement durable, a précisé le communiqué. Des conventions de coopération avec les réseaux ferroviaires du Gabon, de la Côte d'Ivoire et de Djibouti seront signées lors de cette rencontre, outre la présentation du timbre commémoratif du cinquantenaire de l'ONCF.

Le chemin de fer, en œuvrant avec force et efficacité, aux transports des minerais, des marchandises et des personnes, constitue un puissant outil de développement pour tout pays. En Afrique, le réseau ferroviaire est à construire. Divers projets émergent dans toutes les sous-régions et vont des lignes ferroviaires classiques électrifiées ou non, aux trains à grande vitesse (TGV) de nouvelle génération. Mais ces projets, qui ont le mérite d'exister, sont fragilisés par un obstacle, leur financement, etc.

La ligne de TGV, sur près de 3 000 km, entre Tunis, Alger et Casablanca est toujours à l'étude et prend une vocation intercontinentale en prévoyant un raccordement aux réseaux ferroviaires arabes, africains et européens. Cette future ligne dite "maghrébine" est destinée à relier Casablanca à Alger, les deux mégapoles du Maghreb, en quatre heures. Elle s'inscrit dans un projet baptisé TGV-M, ou TVG maghrébin, allant de Casablanca à Tripoli en passant par Tunis.

D'autre part, les études préliminaires à la réalisation du tunnel de Gibraltar en cours permettent d'envisager une liaison ferroviaire Afrique-Europe rendant possible une liaison LGV Rabat-Madrid en quatre heures et Rabat-Paris en huit heures.

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