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Gabon‬ : Comme Ali BONGO prépare son nouveau coup d’état électoral, le pouvoir délocalise
Publié le mardi 23 fevrier 2016   |  Mediapart


Le
© Présidence par DR
Le Président Ali Bongo à la cérémonie de rentrée solennelle de la cour constitutionnelle
Jeudi 21 janvier 2016. Libreville. Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a honoré de sa présence la cérémonie de la rentrée solennelle de la Cour constitutionnelle qui lance les activités de cette institution pour l’année 2016, en présence des membres du gouvernement, des institutions, du corps diplomatique, des parties politiques, des ONG et des autorités religieuses.


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Ça y est, Bongo Ondimba II et sa cour ne cachent plus leur dessein machiavélique de s'imposer aux gabonais par la fraude et la force. Les signes annonciateurs de ce plan sont de plus en plus visibles. "Essayez et nous brûlerons ce pays", aurait menacé un membre influent de la légion étrangère en s'adressant à une haute autorité gabonaise que l'audace aurait poussé à conseiller le petit-là, de se débarrasser de ses légionnaires.

Le 11 avril 2015, place de Rio, Bongo Ondimba II affirmait : "Malgré tout ce qu'ils peuvent dire... Ali est là... Il reste là... Seuls vous, pouvez m'enlever mais pas eux." Ce message s'adressait au peuples de l'opposition après une marche dite de la paix. Pour un message de paix, celui-ci ressemblait plutôt à une déclaration de guerre à l'ensemble des Gabonais qui pensent que son mandat est un de trop pour le système Bongo/PDG, et qu'il est impératif de mettre fin au règne monarchique d'une famille.

Conscient de l'aggravation de son impopularité même parmi les siens, de son échec quant à la bonne gouvernance du Gabon, de son incapacité qui à matérialiser son projet de société décliné en 2009 et à tenir une meilleure gestion orthodoxe des finances publiques, persuadé que malgré les fausses déclaration de naissance exhibée ici et là, il ne pourra fournir un dossier de candidature en bonne et due forme, le petit s'attelle désormais à mettre en place le dispositif de fraude et de coup de force.
Aussi, après avoir lancé des opérations de révision des listes électorales sujettes à caution, intervient la phase de sécurisation des organes de gestion des élections et de la première force de répression en cas de troubles inhérentes à la proclamation de faux résultats. Ainsi, après la délocalisation du ministre de l'intérieur et du commandement en chef de la police nationale, du centre-ville pour l'immeuble Delta postal à Angondjè, est attendu celle de la Commission Électorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP), pour le même immeuble, lequel avait été refusé d'être mis à disposition pour abriter provisoirement le siège de la CEMAC.
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