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Gabon : Pourquoi Ali veut-il désormais dialoguer avec l’opposition et la société civile ?
Publié le mardi 23 fevrier 2016   |  Gabon Libre


Ali
© Autre presse par DR
Ali Bongo Ondimba lance le programme GRAINE dans le Haut-Ogooué
Lundi 8 février 2016. Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a réuni, à la place des fêtes de Franceville, le peuple du Haut Ogooué pour une grandiose cérémonie de lancement du projet Graine, une vaste initiative dont le but est de hisser le Gabon, d’ici 2020, au rang des pays ayant atteint l’autosuffisance alimentaire.


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Aprés la présidentielle anticipée de 2009, présidentielle au cours de laquelle l’actuel président de la république a perpétré un coup d’état électoral avec l’appui des institutions chargés de ladite échéance (CENAP, Cour Constitutionnelle et Ministère de l’Intérieur) ; le Gabon est plongé dans une crise multiformes (Politique, sociale, économique, culturelle etc.), cette situation a amené plusieurs leaders des partis politiques(René Ndemezo’o Obiang, ex PDGiste déjà dans l’opposition ; Pierre Claver Mangaga Moussouvou Président du PSD ; Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé président du CDJ, Alexandre Barro Chambrier Membre du bureau permanent PDG etc.) et de la société civile (Marc Ona Essangui)à interpeler Ali Bongo Ondimba même en tant usurpateur sur la nécessité de réunir les gabonais de tout bord politique et de la société civile pour discuter de la question GABON.

Mais hélas le distingué camarade président Ali Bongo Ondimba n’a pas donné de suite à cet appel noble ; c’est ainsi que sur les antennes de RFI il a dit : « Je ne redoute pas le dialogue, mais je ne dialoguerai pas avec des personnes qui ne respectent ni les institutions de notre pays, ni ceux qui les incarnent » ; en septembre 2012 devant les députés et les sénateurs, il a réaffirmé son refus de dialoguer : « Je refuse cette conception tropicale de la gestion des affaires publiques ». Quatre(4) ans après et à moins de 6 mois de l’élection présidentielle d’août 2016, Ali Bongo Ondimba veut subitement organiser un dialogue inclusif en définissant lui-même les différents axes : «Le dialogue que nous voulons ne doit pas être qu’un dialogue politique. Il doit être un dialogue social, un dialogue culturel, un dialogue civil, un dialogue intergénérationnel.

Un dialogue impliquant tous les gabonais et toutes les gabonaises, tous les militants ou non des partis politiques ou des associations, un dialogue duquel doit naître un Pacte républicain définissant comment vivre le mieux possible ensemble ». Mais la question que l’on peut se poser est de savoir pourquoi Ali Bongo Ondimba veut-il désormais dialoguer avec des personnes qui ne respectent ni les institutions de notre pays, ni ceux qui les incarnent donc lui, Ali Bongo Ondimba ?

A bien regarder la roublardise de l’homme et ses conseillers occultes, cet appel au dialogue vise pour ma part à noyer le problème que traine le distingué camarade président (Ali Bongo Ondimba) : « son incapacité à briguer un second mandat, pour défaut d’acte de naissance » ; le bilan chaotique et désastreux dans la conduite des affaires publiques pendant ses 7ans de magistères ; la destruction de l’image de marque du Gabonais que le défunt président Bongo a passé toute sa vie à bâtir etc. Ce dialogue n’aura rien d’inclusif.



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