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Société équatoriale des mines : "l’or peut contribuer à la diversification de l’économie gabonaise"
Publié le mercredi 17 fevrier 2016   |  Gabon Review


Le
© Autre presse par DR
Le Vice-premier ministre en charge de la Santé, Paul Biyoghé Mba


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Revenu au gouvernement en septembre dernier, l’ancien président du Conseil économique et social (CES) a remis, à son avantage, pièce par pièce, son «puzzle» politico-administratif. C’était lors du dernier Conseil des ministres.


Revenir et s’imposer. Revenir et imposer. Quatre années après sa sortie du 2-Décembre, il est revenu dans l’équipe gouvernementale au poste de n°2 en septembre dernier. Très vite, lors du conseil des ministres du 11 février dernier, Paul Biyoghé Mba a reconstitué les pièces de son puzzle. Si la nomination de Léon Ndong Nteme, autrefois proche de lui, à la Marine marchande, s’est faite grâce à Ernest Mpouho Epigat, toutes les nominations de ses autres «partisans» ont été le fait de son entregent, de sa connaissance évidente et incontestable des arcanes de la politique gabonaise ou parfois tout se résume au «donnant-donnant».

Le retour des «Biyoghé Boys»

En plaçant Fidèle Angoué Mba à la tête de l’Office pharmaceutique national, Elise Eyang Obame au poste de directeur général du CHU d’Owendo et Albert Olong Ndong à la tête du Fonds national d’aide sociale (FNAS), Paul Biyoghé Mba, auréolé du succès des Universités de l’Estuaire, a obtenu là une sorte de revanche sur ceux qui, dès son départ de la Primature en février 2012, avaient limogé ses proches. Et il ne s’est pas limité à la seule désignation des directeurs généraux, il a également procédé à la désignation de certains présidents de conseil d’administration (PCA), parmi lesquels l’ancien ministre Alphonsine Mbié N’Nah, l’ancien ambassadeur Henri Békalé Akwé, Edouard Ondimba, et l’ancien sénateur Claude Damas Ozimo, respectivement au CHU de Libreville, à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), à la Caisse nationale d’assurance-maladie et de garantie sociale (CNAMGS) et au CHU d’Angondjé.

Un goût de revanche

Tout en faisant, au passage, un «croc-en-jambe» à Théophile Mba Andème, «rétrogradé» du poste de PCA de la CNAMGS à celui de PCA de l’Hôpital Régional de Mélen, le premier vice-Premier ministre a placé deux autres de ses proches comme conseillers du directeur général de la CNSS, à savoir le Pr. Jean-Jacques Ekomié, ancien vice-recteur de l’UOB, qui va s’y occuper des affaires économiques et financières, et Justin Ossélé Ndong, désormais chargé des Affaires administratives et juridiques. Ces nominations ont un goût de revanche pour celui que l’on a accusé, il y a quelque temps, d’avoir un «agenda caché». Malgré toutes ses dénégations, Paul Biyoghé Mba avait en effet été accusé de se préparer pour août 2016.

Et tous ceux qui se réclamaient alors de lui furent démis de leurs fonctions. Qui ne se souvient en effet des sorties du gouvernement de plusieurs de ses proches ? Qui ne se souvient du limogeage de ses partisans des postes de directeurs généraux ? Son retour au gouvernement lui permet donc de prendre sa revanche sur ses «contempteurs».

Le conseil des ministres du 11 février a sonné la grande victoire de ce grand tacticien et animal politique.

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