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Vie des partis : L’UN a six ans
Publié le lundi 15 fevrier 2016   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Vie des partis : L’Union nationale à la conquête du terrain


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Les militants, sympathisants et les leaders des partis politiques alliés et certains membres du Front de l’opposition pour l’alternance ont célébré, le 13 février 2016, le sixième anniversaire de l’Union nationale, formation politique privée de sa capacité juridique pendant quatre ans et réhabilitée en 2015.

Pour sa deuxième année d’existence officielle et la sixième depuis sa création, la famille du principal parti d’opposition s’est réunie, le week-end dernier, à son siège de l’ancienne Sobraga pour célébrer ce moment particulier. La cérémonie a démarré avec le rituel de la levée des Couleurs nationales. Elle a été agrémentée de danses traditionnelles et de chants, d’un instant de pédagogie et d’exhortation au peuple à assumer ses responsabilités face à la crise dans laquelle est plongé le pays depuis le 3 septembre 2009.

Se permettant une rétrospective de la situation du pays, les responsables des différents organes de l’Union nationale (UN) ont, tour à tour, invité le peuple à prendre rendez-vous avec son histoire, à se réveiller, à marcher et à se débarrasser du régime en place. Pour l’UN, août 2016 sera un moment déterminant pour le pays et son histoire.

Pour le coordonnateur du mouvement des jeunes de l’UN, tablant sur le contexte économique, social et politique actuel, caractérisé par des grèves dans les secteurs public et privé, la pauvreté des populations, le chômage des jeunes, l’agonie du système scolaire et les agressions policières contre les élèves et lycéens, il est urgent que «la jeunesse et le peuple ouvrent enfin leurs yeux et sortent de leur profond sommeil pour démystifier et affronter le monstre humain qui tue les Gabonais». «Face à l’imposture d’Ali Bongo, le rendez-vous d’août prochain est la rencontre entre le vrai et le faux. Le peuple dira, au cours de cette année, s’il est pour la souffrance que lui inflige le régime Bongo-PDG ou s’il souhaite participer à la création d’un vrai Gabon», a-t-il déclaré, ajoutant : «Si Ali Bongo est encore président après août 2016, le monde entier va se moquer de nous et du Gabon».

Invitant les jeunes de tous horizons à se lever et à refuser toute candidature d’Ali Bongo, Ghislain Ledoux Mbovoue Edou a souligné que la date d’annonce de la liste des candidatures par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) doit être déterminante, quitte à constituer le point de départ du changement tant attendu.

La place et le rôle de la femme dans le processus d’instauration de l’alternance au Gabon ont été évoqués par la coordinatrice du mouvement des femmes de l’UN. Selon Marie-Agnès Koumba, les femmes doivent mettre à l’épreuve leur esprit critique afin de se détourner de la manipulation et dire non aux promesses électorales, notamment la «décennie de la femme» décrétée par Ali Bongo. «Soyez vigilantes et dites non au projet d’Ali Bongo Ondimba, qui croit pouvoir nous enfariner avec sa décennie intervenant curieusement à la fin de son mandat. Subitement, la femme gabonaise est importante à ses yeux, pourtant son régime ne manque pas de l’humilier en la dénudant et en tuant ses enfants», a-t-elle lancé, disant avoir une pensée particulière pour Marie Mendome, morte des suites des blessures suite aux violences policières consécutives à la «prestation de serment d’André Mba Obame le 25 janvier 2011» mais aussi pour les mamans de Mboulou Beka et Béranger Obame Ntoutoume.

En sa qualité de président de l’UN, Zacharie Myboto a réitéré la position de son parti ainsi que celle du Front de l’opposition pour l’alternance. Il est donc revenu sur l’invitation à un dialogue national inclusif et sans tabou, «préalable nécessaire» à toute élection crédible. «Le Gabon est, nous devons le dire, aujourd’hui empêtré dans la crise la plus profonde et la plus grave de son histoire. Malgré l’indifférence et les dénégations du pouvoir, notre pays présente aujourd’hui tous les symptômes d’une déliquescence généralisée», a-t-il souligné.

À cette situation précaire que le peuple gabonais assume tant bien que mal, malgré l’importance des ressources propres engrangées entre 2010 et 1015, évaluées à plus de 11.000 milliards de francs, Zacharie Myboto a voulu associer «le mensonge» autour de la «fabuleuse» et «énigmatique» naissance d’Ali Bongo. «Trois ou quatre pièces d’état-civil fausses pour une même personne est une première au monde. Et à partir de là nous disons à Ali Bongo, qui traite les autres de menteurs, qu’il y a là un mensonge très grave dont (il) devra tirer les conséquences», a-t-il affirmé, réaffirmant que le dialogue national est une condition de l’alternance. «En menant ce combat nous pouvons compter sur le soutien de la communauté internationale qui s’est largement exprimée sur ce sujet. Par contre, en restant sourd à cette demande urgente du peuple gabonais et des peuples amis du Gabon, Ali Bongo Ondimba s’est disqualifié de lui-même, car, il se prépare à perpétrer un autre coup d’état électoral avec, à nouveau, la complicité de la force publique, du ministère de l’Intérieur, de la Commission nationale électorale et permanente et de la Cour constitution», a-t-il déclaré.



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