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2e Congrès africain de diabétologie : la Fondation Amissa Bongo Ondimba s’imprègne des bonnes pratiques
Publié le lundi 3 mars 2014   |  afrique actualite


Angélique
© Autre presse par DR
Angélique Ngoma vice-présidente exécutive de la Fondation Amissa Bongo Ondimba


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Yaoundé a réuni, du 25 au 28 février, des experts, de 42 pays, autour du thème: "Le diabète : défis et opportunités en Afrique".

« Nous sommes venus apprendre de l'expérience des autres en matière de prise en charge du diabète et des pathologies associées ». Ainsi s'exprimait, à l'ouverture du congrès Angélique Ngoma vice-présidente exécutive de la Fondation Amissa Bongo Ondimba.

La Fondation qui a pour marraine Pascaline Bongo Ondimba a fait de la lutte contre le diabète, son cheval de bataille. Elle organise depuis deux ans à Libreville un symposium sur le diabète et a lancé avec des partenaires scientifiques un processus de dépistage précoce du diabète. Il est testé, en ce moment, au Gabon et au Congo et va s'étendra dans d'autres pays de la sous-région dont le Cameroun.

A Yaoundé la délégation conduite par Angélique Ngoma a surtout observé et appris des experts internationaux. Le professeur Jean Claude Mbagna, médecin consultant, directeur du centre national sur l'obésité à l'hôpital central de Yaoundé et président sortant de la Fédération Internationale du Diabète, a présenté la situation alarmante du Cameroun en ce qui concerne la prise en charge du diabète. Pour ce diabétologue « le contrôle du diabète fait problème et cette maladie est sous diagnostiquée en Afrique. » D'ici 2035, si rien n'est fait quarante millions de personnes en Afrique seront atteintes du diabète. Le nombre de décès dus à la maladie s'élève à 5.1 millions dans le monde dont 80% en Afrique.

Selon le professeur Jean-François Gautier endocrinologue à Paris, « le diabète est la première cause de cécité chez les moins de 60 ans, la première cause d'amputations non traumatiques ». Pour réduire ses effets morbides, il faut mettre sur pied, des programmes de sensibilisation dans le cadre d'un partenariat public-privé. Former des médecins à la prise en charge précoce de la maladie véritable tueuse silencieuse, construire des cliniques spécialisées et doter les centres de santé, même les plus reculés, de plateaux techniques appropriés. Au Cameroun seulement 12 formations sanitaires sont équipées à la prise en charge du diabète.

Pour la représentante de la Fondation Amissa Bongo Ondimba, il est aussi important de s'intéresser au diabète chez l'enfant, surtout chez le nourrisson. Prévenir la pathologie à travers les bonnes habitudes alimentaires, la pratique du sport et le suivi médical. Angélique Ngoma a pris contact avec quelques grands noms des sciences endocriniennes qu'elle aimerait inviter au Gabon lors du prochain symposium sur le diabète.

Le congrès de Yaoundé a aussi vu la participation d'élèves médecins, de nutritionnistes et de représentants de laboratoires et d'entreprises pharmaceutiques.
... suite de l'article sur 20minutes.fr


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