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PDG VS « Héritage et Modernité » : une bataille avant l’heure
Publié le mardi 9 fevrier 2016   |  Gaboneco


Alexandre
© Gabon Review par DR
Alexandre Barro Chambrier, le 16 janvier à Libreville


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Depuis la création de « Héritage et modernité », il y a quelques mois au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG), ses acteurs multiplient les sorties et déclarations aussi fracassantes que scandaleuses à l’encontre du dogme officiel du parti. Ils refusent même certains postes offerts. Stratégie politique ou refonte brutale du parti ?

Fondeurs, rebelles ou mutins, quelque le vocable utilisé pour désigner les membres du courant « Héritage et modernité », (théoriquement dissout), il faut reconnaitre qu’ils donnent du fil à retordre au directoire du PDG voire à l’ensemble des militants du « rouleau compresseur ». Une situation tout de même préjudiciable pour cette famille politique, s’apprêtant à investir son candidat « naturel », Ali Bongo Ondimba, comme porte étendard à la présidentielle d’août prochain. Avec des têtes de prou comme Alexandre Barro Chambrier, Michel Menga et consorts, l’activisme politique des membres de « Héritage et modernité », s’apparente à un camouflet de « camarades rebelles », estiment certains observateurs.

A ce propos, le directoire du PDG supporte très mal l’attitude de leurs « camarades mutins », désormais hostiles à toutes directives du parti. Et pour preuve, Michel Menga vient de décliner le poste de Secrétaire Général adjoint 2, chargé de l’organisation et de la mobilisation, porte-parole du PDG. Une offre s’il vous plait faite par Ali Bongo Ondimba, en personne la semaine dernière !

Un acte de défiance doublée d’une opération de communication, très évocateur. Une véritable patate chaude pour le « parti de masse », gêné par une bande d’insoumis et ne sachant quelle sanction prendre à l’encontre des « camarades mutins ».

Un manque de fermeté ?

De l’avis des analystes politiques, l’agitation des « Héritiers modernes » du PDG, au-delà de la démocratisation interne du PDG, la redynamisation de ces différentes structures et l’organisation d’un congrès censé consacrer la modernisation qu’ils réclament pour le parti, n’a d’autre dessein inavoué que l’aménagement du terrain. Objectif : rendre viable une suite de démissions imminentes. C’est donc une sorte de purgatoire, destiné à se laver des « péchés » commis au PDG toutes ces années de militantisme acharné, afin de s’attirer les sympathies d’une opposition elle-même en lambeaux. Scénario fort probable, tant la période est propice aux allégeances et clientélisme politique de tout genre.

Plusieurs militants ne comprennent pas pourquoi le directoire du parti n’envisage pas de sanction contre ce groupe de militant, considéré comme des élèves de la classe. Un risque que le PDG n’envisage pas de prendre pour l’instant, préférant attendre de voir la suite des éléments. Un manque de fermeté qui justifie certainement la fragilité du parti, secoué ces derniers temps par une série de démissions spectaculaires et opportunistes.

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