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Présidentielle 2016 : Louis-Gaston Mayila, nouveau soutien de Jean Ping
Publié le lundi 8 fevrier 2016   |  Gabon Review


Louis
© Autre presse par DR
Louis Gaston Mayila, président sortant de l`Union pour la nouvelle République (UNPR)


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En présence de nombreux leaders de partis membres de l’Union des forces pour l’alternance (UFA) et de l’Union des forces du changement (UFC), le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) a annoncé son soutien à Jean Ping pour la prochaine élection présidentielle, tout en demandant un dialogue national inclusif.


Les soutiens – en veux-tu, en voilà – pleuvent sur le candidat du collectif que certains médias appellent aujourd’hui «le Front des 16». Après le Parti gabonais du progrès (PGP) de Benoît Joseph Mouity Nzamba il y a dix jours, après le soutien de plusieurs autres formations politiques (l’UNAF, le CCDG, l’ULP) et de plusieurs personnalités politiques à titre individuel un peu auparavant, c’était au tour, le samedi 6 février dernier, de l’UPNR de Maître Louis-Gaston Mayila d’apporter son soutien à Jean Ping. «Je ne dirais pas que Jean Ping est le meilleur d’entre nous, mais il est le « primus inter pares », le premier parmi les égaux», a d’emblée affirmé Louis-Gaston Mayila pour justifier le choix qu’il vient, en accord avec l’ensemble des membres du Comité directeur de son parti (l’UPNR, membre de l’UFC), de porter sur Jean Ping. Pour Maître Mayila, «l’Afrique ne veut plus des présidents de droit divin», l’Afrique veut des présidents qui «assurent le développement du pays, qui assurent une meilleure répartition du revenu national, qui assurent l’égalité des chances à tous, qui protègent les faibles, la veuve et l’orphelin», et il ne fait aucun doute pour lui, que «si Jean Ping est élu», il saura être ce président.

Louis-Gaston Mayila, le 6 février 2016 à sa résidence de Montagne-Sainte à Libreville. © Gabonreview
Louis-Gaston Mayila, le 6 février 2016 à sa résidence de Montagne-Sainte à Libreville. © Gabonreview

C’était au cours d’une cérémonie organisée à Montagne-Sainte, dans sa résidence, et à laquelle ont pris part plusieurs leaders de l’opposition gabonaise, dont Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, secrétaire général du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ, parti membre de l’UFA) et Jean-Robert Malolas, président de l’Union républicaine pour la démocratie et le progrès (URDP, membre du Front de l’Opposition pour l’Alternance).

«J’ai quitté le parti au pouvoir et je suis dans l’opposition que j’essaie de rassembler. Pendant que les leaders de l’opposition se tapent et se tiraillent, Jean Ping est en train de faire le chemin. Je dois le soutenir et travailler avec lui pour amener ceux qui hésitent encore à se positionner. La candidature de Ping n’est pas parfaite, mais perfectible», a déclaré le président de l’UPNR, justifiant davantage son soutien à l’ancien ministre gabonais des Affaires Etrangères avec lequel il a déclaré être en négociation pour l’élaboration d’un programme politique commun et la mise en place d’une stratégie de campagne, dans la perspective de la future présidentielle.

Mayila a appelé l’ensemble des leaders politiques du pays à rejoindre l’UFA et l’UFC, ainsi que les signataires de la charte du 23 mars 2015, en vue de la recherche et de la désignation d’une candidature unique de l’opposition à l’élection présidentielle de 2016. «Nous n’attendons pas un messie, mais un leader capable d’écouter, de fédérer, de comprendre, de partager et de répondre à toute chose qui nous manque cruellement aujourd’hui», a souligné Me Mayila qui n’a pas raté l’occasion pour condamner «la gestion calamiteuse du pays par le cénacle d’Ali Bongo composé de profito-situationnistes», tout en déplorant les «manœuvres sordides» de certains collaborateurs du chef de l’Etat qui ont «bloqué des quatre fers la tenue du dialogue national inclusif qui était «tant attendu par les forces vives de la Nation».

A ce sujet, il a estimé qu’il est nécessaire d’organiser avant la tenue de la prochaine présidentielle, un dialogue national inclusif, lequel devrait déboucher sur la mise à plat des institutions. De même, il a dit militer pour une élection présidentielle à deux tours et la limitation des mandats présidentiels à 2, ainsi que la mise en place des conditions pouvant permettre l’organisation d’un scrutin libre et transparent et dont les résultats seront acceptés par tous les camps politiques.

Créé en 2007, lors de la démission de Me Mayila du gouvernement – il était alors vice-Premier ministre chargé de la Solidarité nationale – l’UPNR compte un député à l’Assemblée nationale, et quatre conseillers municipaux et départementaux.

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