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Le président et le vice-président de la République élus au Gabon, une proposition de l’Alliance politique Nord-Sud
Publié le dimanche 7 fevrier 2016   |  Gabonlibre




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L’Alliance politique Nord-Sud, engagée dans l’action pour la consolidation de l’unité nationale et l’alternance au pouvoir, contre le courant politique « Tout sauf les Fang », propose au gouvernement de transition qui devrait être chargé d’organiser des élections libres et crédibles, l’élection du président et du vice-président de la République.
L’engagement citoyen du président Léon Mba, père de l’indépendance, et de son vice-président Albert Bernard Bongo a inspiré l’Alliance politique Nord-Sud et son initiateur Ibrahim Bignoumbe-Bi-Moussavou, juge gabonais en exil, militant africain des droits humains, fondateur de l’Internationale démocrate (…).

ans le cadre de son action pour la consolidation de l’unité nationale et l’alternance au pouvoir, contre le courant politique « Tout sauf les Fang », l’Alliance politique Nord-Sud, inspirée par l’engagement citoyen du président Léon Mba, père de l’indépendance, et de son vice-président Albert Bernard Bongo, propose l’élection du président et du vice-président de la République.

L’Alliance politique Nord-Sud a bien compris que Léon Mba et Albert Bernard Bongo étaient (tous les deux) soucieux de construire un Gabon uni : Jacques Foccart et le Général Charles de Gaulle, en France, ne pouvaient pas s’y opposer (nous y reviendrons) !
Le président Omar Bongo (Albert Bernard Bongo, avant sa conversion à l’islam), ancien vice-président de la République élu, n’avait pas cru devoir, hélas, renouveler l’expérience (l’élection d’un vice-président) sans doute pour garder le pouvoir.

Le président Omar Bongo, pour la consolidation moins de l’unité nationale que de son pouvoir, avait décidé de nommer Didjob Divungi Di Ndinge au poste de vice-président de la République.
Le vice-président de la République est un dirigeant, pas un exécutant. Il doit donc être choisi par le peuple à l’instar du président de la République.

Il conviendrait de souligner que la Constitution consacrerait un principe que même le peuple, par référendum, ne pourrait pas modifier, contre la confiscation du pouvoir : l’élection du président et de son vice-président pour un mandat de 5 ans, renouvelable une seule fois.
Le Gabon libre, dans une Afrique libre et dans le village planétaire, ne peut pas reculer surtout après « le vent de l’Est », la chute du mur de Berlin en novembre 1989.

Le processus démocratique, irréversible, devrait permettre au peuple gabonais de construire une société démocratique, une société qui respecte la volonté du peuple, la volonté du peuple gabonais qui ne peut que s’élever contre la confiscation du pouvoir et qui revendique le droit de choisir librement ses dirigeants.
L’Alliance politique Nord-Sud comme l’Internationale démocrate souligne, surtout à l’attention des dictateurs ou autocrates (au Gabon, en Afrique et dans le monde), que le système politique qui interdit la prise du pouvoir par la force a un nom : la démocratie ou le pouvoir du peuple.

L’Alliance politique Nord-Sud, sans aller jusqu’à proposer une réforme constitutionnelle qui consacrerait l’élection d’un citoyen originaire du Nord et d’un citoyen originaire du Sud à la présidence et à la vice-présidence, à la vice-présidence et à la présidence, ne devrait apporter son soutien qu’à un « Ticket » (Nord-Sud) c’est-à-dire à un candidat à la présidence et à un candidat à la vice-présidence originaires de ces deux principales parties du territoire national.
Le projet de charte de l’Alliance politique Nord-Sud, qui avait été publié sur le media citoyen libre, www.Gabonlibre.com, et qui n’avait plus été soumis au président André Mba Obame parce qu’il était déjà affaibli par la maladie, devrait faire l’objet d’une révision qui viserait, entre autres, à créer les conditions d’une mobilisation de tous.
Nos enfants qui voudront appréhender les réalités politiques du pays devront comprendre que le Nord et le Sud, selon le Plan de Dieu (la Puissance à part, l’Esprit pur, le Maître de la vérité), sont les deux principales parties du territoire national.

Le président Léon Mba, originaire du Nord-Ouest (Estuaire), et le vice-président Albert Bernard Bongo, originaire du Sud-Est (Haut-Ogooué), avaient montré la voie.
La géographie nous enseigne que chacune des 9 provinces du Gabon (à cheval sur l’Equateur), est entièrement ou partiellement dans le Nord ou dans le Sud du pays : l’Estuaire (Nord-Ouest) ; le Haut-Ogooué (Sud-Est) ; le Moyen-Ogooué (Centre-Nord et Centre-Sud) ; la Ngounié (Sud) ; la Nyanga (Sud) ; l’Ogooué-Ivindo (Nord-Est) ; l’Ogooué-Lolo (Sud-Est) ; l’Ogooué-Maritime (Sud-Ouest) ; le Woleu-Ntem (Nord).
Il est clair que l’Alliance politique Nord-Sud ne devrait apporter son soutien qu’à un « Ticket » (Nord-Sud) c’est-à-dire à un candidat à la présidence et à un candidat à la vice-présidence originaires de ces deux principales parties du territoire national.

Il est clair aussi que les citoyens qui ne partageraient pas l’idéal de l’Alliance politique Nord-Sud seraient libres d’être aux côtés des candidats (à la présidence et à la vice-présidence) originaires (tous) du Nord ou du Sud ou du « Centre » (…).
L’Alliance politique Nord-Sud, qui prône l’alternance au pouvoir, devrait permettre aux générations présentes et futures de mobiliser, notamment les « Comités des sages » dans le Nord et le Sud pour :
- l’investiture des meilleurs candidats à la présidence et à la vice-présidence ;
- l’investiture des meilleurs candidats pour favoriser l’alternance à la présidence de telle manière qu’une partie du pays (le Nord ou le Sud) ne puisse garder le pouvoir durant plus d’une décennie.
Mais l’Alliance politique Nord-Sud devrait veiller à ce que l’investiture des meilleurs candidats pour l’alternance au pouvoir et l’alternance à la présidence (tous les 10 ans) n’engendre les divisions qui profiteraient à « l’ennemi commun » qu’il faudrait clairement identifier.

Il n’est pas inutile de rappeler une situation douloureuse, le génocide rwandais de 1994, au 20ème siècle, pour engager les citoyens à prévenir les divisions et à sauvegarder l’unité nationale.
Nous savons tous que les Hutu et les Tutsi étaient dans les synagogues, les églises et les mosquées, chaque jour et chaque jour ils célébraient les mariages entre les Hutu et les Tutsi, les Tutsi et les Hutu, mais ils avaient été capables de s’entretuer à cause des discours et stratégies des acteurs politiques, avec la puissance financière, la puissance médiatique et la puissance militaire.

Avant de terminer, nous voudrions aussi rappeler que l’Alliance politique Nord-Sud et son initiateur ont été inspirés par l’engagement citoyen du président Léon Mba, père de l’indépendance, et de son vice-président Albert Bernard Bongo qui étaient (tous les deux) soucieux de construire un Gabon uni : Jacques Foccart et le Général Charles de Gaulle, en France, ne pouvaient pas s’y opposer !

La France, la Chine et les autres puissances industrielles, dans le monde, sont en Afrique, avec leurs technologies, parce qu’elles ont besoin de ressources naturelles (le pétrole, les mines, le bois…). Et ces puissances n’ont jamais empêché les gouvernements africains de consolider l’unité nationale, de construire les écoles, les hôpitaux, les logements, les routes, les ponts (…), de satisfaire les besoins fondamentaux des populations, les besoins essentiels de l’être humain pour lequel il est vital de « se nourrir, se loger, se soigner, s’éduquer, s’éclairer, se vêtir ».

La France, pour ne parler que de cette ancienne puissance colonisatrice du Gabon, est en Afrique pour défendre ses intérêts, mais la France, après « le discours de La Baule », en juin 1990, prononcé par le président François Mitterrand, doit pouvoir laisser les Africains (et donc les Gabonais) choisir librement leurs dirigeants.

Certes, « le discours de La Baule » n’a pas survécu à la Françafrique, mais l’Afrique libre ne peut pas reculer.
La « Françafrique » est « l’expression utilisée (de façon péjorative) pour dénoncer l'action néo-coloniale prêtée à la France en Afrique fondée sur l’ensemble des relations, des réseaux d'influence et des mécanismes politiques, économiques et militaires qui lient la France à ses anciennes colonies en Afrique… ».

Enfin, l’Alliance politique Nord-Sud, qui souhaiterait donner corps à son projet politique, attache du prix à la formation d’un gouvernement de transition qui est le préalable à satisfaire pour l’organisation d’élections libres et crédibles et la construction d’un Gabon uni, « dans la concorde et la fraternité ».

Ibrahim Bignoumbe-Bi-Moussavou

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