Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Conjoncture pétrolière : Ajustements budgétaires inévitables pour le Gabon
Publié le samedi 6 fevrier 2016   |  Gaboneco


Christine
© Autre presse par DR
Christine Lagarde, directrice du FMI


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les prévisions du Fonds Monétaire International (FMI) sur l’avenir des économies africaines sont peu rassurantes. Le déclin massif des prix du pétrole amène à envisager des ajustements budgétaires. Le Gabon n’est pas épargné.


La majorité des économies africaines sont dépendantes de la production pétrolière. Le prix d’échange de cette matière sur le marché international a chuté de 70% depuis juin 2014. L’Afrique subsaharienne est la région d’Afrique la plus frappée par cette conjoncture et « même si la plupart des producteurs de pétrole en Afrique subsaharienne ont des faibles niveaux de dette et des niveaux adéquats de réserves, le déclin massif des prix du pétrole rend inévitables des ajustements budgétaires à ce nouvel environnement », souligne le FMI.

Le manque à gagner sera tellement élevé que nombre de pays adresseront des sollicitations permanentes d’aides financières auprès des bailleurs de fonds internationaux. Le FMI sr dit « prêt à aider les autorités » des pays africains en cas de demande d’aide.

Les ajustements budgétaires favorisent la stabilité macroéconomique et permettent la croissance. Une des raisons qui peuvent pousser à la mise en place de cette politique est la situation de tension financière susceptible de naître d’une conjoncture prolongée du secteur pétrolier.

Le cas spécifique du Gabon

Si l’annonce du FMI ne donne pas de détails spécifiques sur le cas du Gabon, les analystes prévoyaient à long terme cette possibilité. Depuis l’effectivité de la chute des cours du pétrole, le pays ne cesse de solliciter le marché financier international pour financer certains de ses projets de développement.

Les indicateurs macroéconomiques sont mitigés. Le budget affecté chaque année à l’investissement public a été revu à la baisse de 6% y compris celui alloué au train de vie de l’Etat qui chute de -26%. Le budget global connait une diminution. Le FMI craint toutefois à long terme, un éclatement de la dette publique en raison notamment du resserrement de l’économie mondiale. Les prévisions de dette de 32% pour 2016 pourraient atteindre les 40%. Pour l’organisme international, l’adoption par le Gabon, des politiques d’ajustements budgétaires pourrait permettre de maintenir la viabilité financière du pays.

 Commentaires