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Les personnels de la santé et affaires sociales durcissent leur mouvement de grève
Publié le mercredi 3 fevrier 2016   |  Agence Gabonaise de Presse


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© Gabon News par DR
les membres adhérents du Syndicat National du personnel de santé (SYNAPS), antenne de Makokou
Jeudi 9 janvier 2014


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LIBREVILLE - Les agents du secteur de la santé et des affaires sociales, regroupés au sein d’une coalition des syndicats dont celui des personnels de la santé (Synaps) et le syndicat autonome des personnels des affaires sociales (Sapas), ont encore barricadé l’entrée principale du Centre hospitalier universitaire de Libreville(CHUL) ce mardi, refoulant patients et autres usagers, afin d’obtenir du gouvernement, des solutions à leurs revendications, a constaté un journaliste de l’AGP.

Ce mardi à 10h30, quelques agents en service au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), ex hôpital général, ont barricadé l’entrée principale dudit établissement sanitaire, pour faire respecter les horaires du service minimum qui commence à 7h30.

Plus personne n’entrait, ni ne ressortait par l’entrée principale. Il fallait faire le grand tour, par la bretelle menant vers le ministère de l’Intérieur, pour regagner l’extérieur.

Une situation qui n’a pas manqué de créer des vives disputes entre usagers et grévistes. Certains qui voulaient rendre visite à leurs parents se sont vus refoulés. Les cas d’urgence n’ont été acceptés qu’après moult négociation avec les grévistes.

Selon le secrétaire général du Sapas, Pierre Mintsa, les agents de la santé et de la prévoyance sociale réclament le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du 2ème trimestre 2015, le paiement des rappels soldes à tous les agents publics, l’organisation du concours professionnel, la réouverture des Ecole provinciales de formation d’action sociale et sanitaire (EPFASS), non sans demander au gouvernement de revoir la situation de l’ensemble des agents de la main d’œuvre non permanente du Gabon.

Des revendications sur lesquels le gouvernement s’est déjà prononcé favorablement, évoquant programmation prioritaire des agents de la santé, de l’éducation nationale et des enseignants du supérieur pour le paiement de la PIP.

Pierre Mintsa remet en cause le chronogramme de paiement de la PIP rendu public par le ministre de la communication porte-parole du gouvernement la semaine dernière, qui selon lui, privilégie certains secteurs ayant un moyen de pression comme l’éducation et la santé, au détriment des autres.

Le SG du Sapas conditionne la reprise du service par le paiement de la PIP à tous les agents au même moment, étant donné que les évaluations ont été faites depuis plusieurs mois et pendant la même période. Pour lui, cette grève fait suite à un préavis déposé sur la table du Premier ministre le 2 janvier 2016, mais resté sans suite.

Les syndicalistes ont même organisé durant la même période un sit-in à la Primature pour attirer l’attention du patron de l’administration, sans obtenir gain de cause. D’où le lancement d’un mouvement de grève générale la semaine dernière. Un mouvement d’humeur que les organisateurs comptent durcir à partir de ce mardi.

D’autres structures sanitaires de Libreville, tel que le centre de santé de Nzeng-Ayong où nous nous sommes rendus, ont également cessé de recevoir les malades. Les grévistes menacent de réduire le service minimum de 7h30 à 9h30 si aucune solution n’est trouvée.

HUN/LPM



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