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Etat-civil d’Ali Bongo : Ndong Sima s’en remet à la Cour constitutionnelle
Publié le mercredi 3 fevrier 2016   |  Gabon Review


Le
© Autre presse par DR
Le Premier ministre, Raymond Ndong Sima


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Dans un entretien accordé à «L’Aube», le 1er février dernier, l’ancien Premier ministre a passé en revue la situation politique, économique et sociale du pays, invitant, au passage, la Cour constitutionnelle à dire le droit à propos de l’acte de naissance du président de la République.

Dans un entretien à notre confrère L’Aube, l’ancien Premier ministre a analysé la défaite de l’opposition face au PDG lors de la législative partielle du 23 janvier dernier dans Canton Kyé, province du Woleu Ntem. Pour lui, la victoire du candidat du PDG peut s’expliquer par plusieurs facteurs : «D’abord, les sommes d’argent colossales déversées dans le canton pour une élection dont le taux de participation a finalement été le plus faible depuis 1990, me semble-t-il. En second lieu, en raison de la présence de deux autres candidats, assez fortement implantés, toute proportion gardée, donc les émiettements des voix», a-t-il suggéré.

S’exprimant sur la crise économique et financière que traverse le pays, Raymond Ndong Sima a estimé qu’elle doit être vue sous deux angles : exogène et endogène. «Je pense que la crise est exogène. C’est ce que j’ai d’abord affirmé dans «Péril en la demeure ».Une autre partie tient à la mauvaise gestion et à de mauvais choix économiques et financiers», a-t-il lancé, ajoutant : «Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre». «Que fait un chauffeur de voiture qui constate que sa voiture n’a plus de frein? Il saute pour sauver sa peau ou il essaie d’arrêter la voiture », s’est-il demandé. Affirmant «qu’il savait que la situation n’allait pas dans le bon sens», il s’est, une fois de plus, interrogé : «Fallait-il, le jour où je m’en suis rendu compte, crier au scandale et démissionner avec perte de fracas, ou bien rester en place et chercher les moyens d’y remédier ?» Pour lui, «La démission n’est pas une solution. C’est une fuite devant une difficulté, une lâcheté. Je m’étonne que beaucoup la présentent comme une position valeureuse».

Venant, enfin, à l’affaire de l’acte de naissance d’Ali Bongo, qui a connu un nouveau rebondissement avec le dépôt d’une plainte à Nantes, Raymond Ndong Sima a tout simplement mis la Cour constitutionnelle devant ses responsabilités : «La République repose sur les lois qui s’appliquent à tous et de façon impersonnelle. Je ne crois pas que la Cour constitutionnelle validera une candidature non conforme à la loi. Je crois que la Cour sera républicaine et qu’elle dira le droit avec courage», a-t-il pronostiqué. L’avenir tranchera…

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