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Libéralisation de l’économie : l’UEMOA fait mieux que la CEMAC
Publié le mardi 2 fevrier 2016   |  Financialafrik


La
© Autre presse par DR
La Communauté économique et monétaire de l`Afrique centrale (CEMAC)


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La Heritage Foundation et le « Wall Street Journal » ont publié ce 1er février, le rapport sur l’Indice de liberté économique de 2015 portant sur les économies dans le monde. Fait remarquable, les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) font mieux que ceux de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEMAC). Décryptage !

Premier pays à mieux libéraliser son économie en 2015 en zone CEMAC, le Gabon est devancé par trois pays de l’Union ouest africaine : la Côte d’Ivoire, le Bénin, et même le Burkina Faso, qui sont respectivement, à l’échelle africaine, 10e, 12e et 14e du classement de l’indice de liberté économique de 2015.

La Côte d’Ivoire, locomotive de l’UEMOA, est le seul pays de la zone franc à être classé dans la catégorie à économie « modérément libre », sur les huit que compte l’Afrique toute entière.

Le Cameroun, deuxième en zone CEMAC et 29e africain, ne fait pas mieux que le Sénégal (18è africain), le Mali (24è africain), ni le Niger (28e africain).

Pire, les deux mauvais élèves de l’UMOA, sont plus en forme que les 4 autres économies de la CEMAC.

En effet, respectivement 31e et 37e africains, le Togo et la Guinée-Bissau devancent largement le Tchad (44e d’Afrique), la Centrafrique (45e d’Afrique), la République du Congo (47e d’Afrique) et la Guinée Equatoriale (46e d’Afrique).

Ces quatre pays du continent se situent dans la catégorie des pays qui « répriment » la liberté économique.



Reculs et bonds

Toutefois, bien que bien placé en zone UEMOA, le Burkina Faso connait un recul par rapport à l’édition précédente de l’Indice de liberté économique, chutant du 98e au 104e mondial.

De même, le Niger et la Guinée Bissau ont eux aussi connu un recul de 2 points au plan mondial.

La plus grande performance de la zone franc est celle du Togo, qui fait un bond de 17 places au plan mondial, devenant 135è contre 152e en 2014. Résultante des réformes menées par Lomé depuis plusieurs années.

La Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Bénin connaissent eux autres, des bonds respectifs de 15, 14 et 12 places sur le plan mondial.

Toutefois, ils se trouvent dans la catégorie « plutôt pas libres ». Tout comme la plupart des pays africains (31 au total).

En zone CEMAC, le Gabon stagne (encore 105e mondial).

Le Cameroun et le Tchad progressent, tandis que la Centrafrique, la République du Congo et la Guinée Equatoriale régressent.

Si ce nouveau classement conforte le Gabon dans sa position de leader dans la CEMAC, bien reconnue par le dernier rapport Doing Business, il n’en est pas de même pour le Cameroun de Paul Biya, qui vient de perdre 4 places dans ledit rapport.

Dans l’UEMOA, c’est le Bénin qui confirme le plus son « saut » du rapport Doing Business, lui qui est le pays ayant connu la plus forte progression du classement, parmi les 189 évalués.

A noter que l’indice de liberté économique classe les nations sur dix critères généraux de liberté économique en se basant sur les statistiques de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI), et de l’Economist Intelligence Unit : la liberté d’entreprise, la liberté des échanges, le poids des taxes et impôts, les dépenses du gouvernement, la stabilité monétaire, la liberté d’investissement, la dérégulation financière, la protection de la propriété privée, la lutte contre la corruption et la libéralisation du travail.


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