Les travaux de l’atelier du projet «Appui à la promotion des petits élevages par un meilleur accès à l’aliment pour animaux», ont été lancés en fin de semaine dernière à Libreville.
Fruit d’un accord entre le gouvernement et l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le projet «Appui à la promotion des petits élevages par un meilleur accès à l’aliment pour animaux» est au centre d’un atelier dont les travaux ont été lancés en fin de semaine dernière à Libreville. A travers ce projet, la FAO se propose d’aider le Gabon à relever les défis du sous-secteur de l’élevage en commençant par le renforcement des capacités de production d’aliments pour animaux. Il s’agit de valoriser le potentiel alimentaire disponible pour les animaux en créant les conditions techniques, managériales et normatives permettant aux acteurs de la filière d’accéder aux aliments pour animaux.
Pour le ministre de la Pêche et de l’Elevage, les enjeux liés aux disponibilités en aliments sont cruciaux dans la mesure où la demande est forte et les connaissances techniques limitées. «Le présent projet vient donc à point nommé pour aider le département dont j’ai la charge, à apporter une réponse durable et adaptée à nos promoteurs de la filière élevage», a lancé Gabriel Tchango. Le coordonnateur sous-régional de la Fao estime, pour sa part, que cet appui permettra d’«identifier les sources de matières premières, collecter ces matières premières, les combiner adéquatement et en assurer la mise à disposition pour l’utilisation des éleveurs tout en assurant la garantie de la qualité sanitaire et nutritionnelle pour les animaux d’élevage». En gros, ce projet «permettra ainsi d’avoir sur le marché une quantité accrue des produits à des prix compétitifs». Les participants ont donc été invités à examiner les activités du projet, les modalités de leur mise en œuvre et d’identifier les partenaires publics et privés.
Au Gabon, le volume des importations en produits animaux est évalué à 96% des besoins. Ce projet contribuera donc à l’objectif stratégique 2 de la FAO qui consiste à rendre l’agriculture, la foresterie et la pêche plus productives et plus durables. Il correspond au cadre de programmation pays (CPP) 2013-2016 et au Plan national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNIASAN), plus précisément dans son programme 3 de développement durable de la production agricole.
