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Contrôle financier et rétention des salaires à OziMoabi
Publié le jeudi 27 fevrier 2014   |  Gabon Review




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Les agents de l’Opération zonale intégrée (OziMoabi) ex-Agro Gabon qui totaliseraient actuellement onze mois d’arriérés de salaire sollicitent l’intervention express du président Ali Bongo Ondimba pour la résolution de la situation qui les affame.

L’horizon s’assombrit au fil des jours pour les agents de l’ex-Agro Gabon. Depuis 11 mois, ils apprennent à survivre sans salaire malgré la cherté de la vie qui serre son étau sur bien ménages Gabonais. Selon Patrick Mombo Nzigou, chef du personnel de l’entreprise OziMoabi, situé dans la province de la Nyanga, la direction générale du Contrôle financier des charges publiques refuserait de signer la décision de payement des salaires de ces agents pourtant transmise par le comité de privatisation qui gère la structure.

«Nous accumulons actuellement 11 mois d’arriérés de salaire répartis comme suit : 9 mois pour l’année 2013 et 2 mois pour le compte de l’année 2014. Nous sommes gérés par le comité de privatisation depuis 2003, comme chaque année d’ailleurs, le comité de privatisation a initié le dossier de payement de salaire. Mais malheureusement la direction générale du contrôle financier des charges publiques refuse de signer la décision depuis novembre 2013», a indiqué à Radio Gabon Patrick MomboNzingou.

Si elle est avérée, cette attitude de la direction générale du Contrôle financier des charges publiques qui accable, depuis près d’un an, des hommes et des femmes n’ayant que leurs revenus pour subvenir à leurs besoins, devrait interpeller les gouvernants sur l’excès de zèle, au effets pervers, noté dans certaines administrations publiques. A moins que le mutisme des gouvernants ne soit complice. Sinon, comment comprendre la supposé rétention de signature, sans inquiétude, de la part de certains agents, que ce soit de cette direction ou d’une autre.

«Que reproche la direction générale du Contrôle financier des charges publiques aux agents de OziMoabi pour ne pas signer la décision de payement de leur salaire? De quel droit se permettent-ils de maintenir ces agents dans les difficultés financières pendant que le président Ali Bongo Ondimba parle de la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales?», sont autant de questions qui taraudent l’esprit du personnel d’OziMoabi qui ne trouve aucune justification, au calvaire qui leur est imposé.

«Nous prions le chef de l’Etat de peser de tout son poids afin que ces arriérés soient soldés et que les activités reprennent normalement à OziMoabi. Car, ce sont des chefs de famille qui passent des moments difficiles actuellement», a laissé entendre Patrick MomboNzingou, en guise de cri d’alarme à celui qui est désormais pour eux le dernier espoir.

Devrait-on, toutefois, toujours impliquer le président dans ce genre de règlement? Que fait le patron de l’administration? Au pire des cas, que fait le ministre de tutelle pour permettre à ces agents de rentrer dans leurs droits?

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