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A sept mois de la présidentielle : Le Front dans la tourmente
Publié le lundi 25 janvier 2016   |  Gabon Review


Quelques
© Autre presse par DR
Quelques membres du bureau du Front, avec Philibert Andzembe


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La crise au sein du Front de l’opposition pour l’alternance s’est accentuée avec la démission de certains membres du bureau, qui disent avoir désavoué le président en exercice.

La réunion du Front de l’opposition pour l’alternance, annoncée par Pierre-André Kombila pour le 27 janvier prochain, aura-t-elle lieu ? Censée ouvrir des discussions franches et sans tabou, sa tenue pourrait être compromise par la démission de certains membres du bureau de cette plate-forme de l’opposition, la semaine dernière. Parmi les démissionnaires, Philibert Andzembe. Proche parmi les proches de Jean Ping, le vice-président Front accuse le président en exercice de développer une stratégie indéchiffrable, estimant que ses différentes sorties sont injurieuses pour les autres membres autant qu’elles mettent à mal la cohésion du Front. «Le président n’est pas un organe du Front», a-t-il proclamé. A ses yeux, il s’agit, ni plus ni moins, d’«un titre fabriqué de toutes pièces par Kombila lui-même». «Kombila ne peut plus parler au nom du bureau de la conférence», s’est-il autorisé à dire, affirmant que ce dernier refuse de se concerter avec les autres membres du bureau, préférant émettre des avis personnels sans prendre le soin de d’écouter les opinions des autres pour lesquels il n’aurait que mépris.

Invitant les membres du Front à se réunir dans les meilleurs délais pour l’élection d’un nouveau bureau, Philibert Andzembe affirme que c’est sans nul doute «le cas Jean Ping» qui dérange le président en exercice et tous ceux qui n’ont pas pris part à la supposée désignation de l’ancien président de la commission de l’Union africaine comme candidat unique. «Les manœuvres de Kombila et ses amis depuis 2014 n’avaient pour principal objectif que celui de bloquer la désignation de Jean Ping comme candidat du Front et, partant, de l’opposition, pour espérer se positionner eux-mêmes à la suite d’une longue période de transition négociée avec le régime en place. Convaincus que nous ne mangerons pas de ce pain-là, ils ont déplacé la ligne de démarcation et fait de nous leur ennemi principal en lieu et place de Bongo Ondimba», a-t-il soutenu. A-t-il mesuré la portée de son propos ? A-t-il voulu réconcilier les positions ou cliver davantage ? A-t-il voulu défendre le Front et ses textes ou une posture précise ? De la bouche de quelqu’un qui invite à une nouvelle élection du bureau, de telles accusations semblent contreproductives. En tout cas, tout ce ceci ne dit rien qui vaille !


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