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La Banque mondiale offre 100 millions de dollars pour la formation professionnelle
Publié le vendredi 22 janvier 2016   |  Gabon Actu


Sylvie
© Autre presse
Sylvie Dossou, représentante de la Banque mondiale pour le Gabon et la Guinée Équatoriale


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La représentante de la Banque mondiale pour le Gabon et la Guinée Équatoriale, Sylvie Dossou, a annoncé jeudi à Libreville que son institution débloquera, dès février prochain, une enveloppe de 100 millions de dollars US soit environ 59 milliards de FCFA pour la construction de centres de formation professionnelle à Libreville.

La représentante de la Banque mondiale a fait cette déclaration au terme d’une audience avec le 3ème Vice Premier ministre, chargé de la Formation Professionnelle et de l’Insertion des Jeunes, le Général Flavien Nzengui Nzoundou.

Ce financement permettra de construire et équiper deux centres de formation professionnelle. L’un des centres concernera les métiers des BTP et l’autre les métiers des technologies de l’information et la communication (TIC).

L’ambition de l’institution de Breton-woods est d’accroitre l’offre de formation professionnelle encore très faible dans le pays. Actuellement, seulement 8% de jeunes gabonais ont accès à une formation professionnelle.

Ces deux futurs centres seront érigés dans le périmètre de la Zone économique spéciale de Nkok à 27 km de Libreville. Le Ministère de tutelle est déjà en possession de tous les titres et documents qui ont été présentés à Madame Dossou par le Général Flavien Nzengui Nzoundou.

La partie gabonaise est à pied d’œuvre pour la mise en place du Comité de pilotage (Gouvernement – Banque mondiale) et de l’Unité de gestion du projet, dont les décrets et autres textes réglementaires sont déjà dans les circuits administratifs officiels.

L’Unité de gestion, organe de suivi et d’exécution du projet aura son siège au sein du Centre de Formation professionnelle Basile Ondimba, dans la zone industrielle d’Oloumi, à Libreville.

Les formations dispensées dans les futurs centres permettront un meilleur accès des jeunes à l’emploi. Elles permettront ainsi de limiter le phénomène de manque de main d’œuvre qualifiée à l’origine du phénomène de chômage qui accable environs 35% de la jeunesse gabonaise, dans une population globale où l’écrasante majorité a moins de 20 ans.

Et Madame Dossou de rassurer son interlocuteur que ce financement sera entièrement libéré dès le mois prochain, au profit du Ministère de la Formation Professionnelle et de l’Insertion des Jeunes.

Antoine Relaxe

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