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Dépenses : Le FMI propose des investissements rentables
Publié le jeudi 21 janvier 2016   |  Gabon Economie




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Plutôt que d’injecter les ressources dans les infrastructures budgétivores et d’initier des dépenses stériles, l’industrialisation, l’agriculture ou encore l’énergie sont autant de secteurs productifs susceptibles de doper la stratégie de l’Etat en matière de mobilisation des recettes.

La construction d’un pont, selon les experts, fait gagner deux points de croissance. Car, il fluidifie les échanges entre les centres de production de richesses et les pôles de consommation. Sur une autoroute, l’Etat construite en partenariat public-privé ou sur fonds propres, le péage permet de diversifier les sources de recettes, de rentabiliser l’investissement consenti et de rembourser les prêts contractés auprès des bailleurs de fonds. Plusieurs pays de la Cemac ont investi sur la route et construit des péages et des stations de pesage routiers. Cela présente l’avantage de permettre à l’Etat de souffler sur les subventions à accorder à des structures comme le Fonds routier qui vivent d’une partie des recettes collectées dans les postes de péages ainsi que dans les stations de pesage.

Le Gabon, aujourd’hui, construit sur certains itinéraires, des stations de pesage. Celles-ci ne sont pas encore fonctionnelles, mais l’idée de rentabiliser les investissements réalisés sur la nationale n°2 peut constituer une source de revenus supplémentaires pour l’Etat au même titre que les péages. Ces derniers, malgré l’état du réseau routier pour ce qui concerne les tronçons de l’Est du pays, sont des niches de revenus inestimables. En observant la nationale n°1 qui conduit à la frontière avec le Cameroun, le trafic quotidien sur cette route peut générer un flux important de recettes. Le transport des personnes et des biens sur cet itinéraire qui convoie une bonne quantité de vivres, fruits et légumes consommés au Gabon, est un long réseau de ressources financières. A titre d’exemple, Les recettes de péage sur la nationale Matadi-Kinshasa en RDC, sont passés de 2.000.000 de dollars à 3.500.000 dollars américains par mois en février 2015. Soit plus de 26 milliards de Fcfa par an sur un seul itinéraire.

Si certaines pratiques répréhensibles participent à obérer les recettes de péage au Cameroun, ce poste de recettes apportent un peu plus de 6,3 milliards de Fcfa dans les caisses de l’Etat. Ces recettes sont en nette augmentation depuis que les équipes consacrées à la gestion et à la collecte de ces ressources ont été redéployées. Mais les chiffres réels sont bien élevés. Les mêmes causes ont produit les mêmes effets au Congo. Une piste à explorer pour le Gabon, car à l’heure de la rareté des ressources, tout est bon à prendre.

Les infrastructures routières constituent des secteurs productifs où peuvent également s’exprimer des partenariats publics-privés question de minimiser les coûts. Seulement, si la stratégie est payante pour les caisses publiques, elle l’est moins pour les hommes politiques qui, verraient leur capital sympathie auprès des populations diminué. Celles-ci ne parviennent pas encore à comprendre pourquoi devraient-elles s’acquitter d’une taxe pour circuler.

Au-delà des infrastructures routières, l’on peut également consacrer des ressources dans des secteurs tels l’agriculture de rente à l’instar du cacao, du café, de l’hévéa ou encore du palmier à huile et d’autres secteurs agropastoraux. Ce secteur a l’avantage d’aider d’attirer des devises à l’économie et d’être un catalyseur de valeur ajoutée, avec l’introduction de la transformation locale des matières premières. Car, le financement des projets agropastoraux de grande envergure comme le programme Graine, créent de l’autonomie au niveau des communautés, de la richesse au niveau des taxes à l’exportation et des emplois durables.

Quant à l’énergie, c’est la source de collecte la plus dynamique. Elle contribue à travers les barrages, à densifier les sources de croissance. Les entreprises, les grandes industries paient l’énergie qu’elles consomment ainsi que les ménages. Ce qui en fait une source directe de revenus pour les Etats qui, s’ils le souhaitent, peuvent sous-traiter le secteur à des concessionnaires.

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