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Africa N°1 : Magouilles à grande échelle
Publié le mercredi 20 janvier 2016   |  Gaboneco




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Le traitement du passif d’une société en redressement judiciaire est prévu par le droit des procédures collectives de l’Acte uniforme de l’OHADA. Scindées en deux catégories de créances, les créances de la masse et celles déclarées par les créanciers à l’invite du syndic et validées par le tribunal. Ce sont les créances nées avant la date du redressement judiciaire.



Le passif généré après la date du redressement judiciaire est apuré conformément à la question des flux de revenus et besoins d’exploitation. La société Africa N°1 en 2006, lors de l’entrée de la Libyan Jamahiriya Broad casting (LJB) dans son capital, avait apuré son passif puisque celui-ci avait totalement été absorbé par la dette publique. En 2006, le passif d’AFRICA N°1 était donc de zéro. A la date du 07 Novembre 2011, date de la mise en redressement judiciaire, son passif avait été évalué à 7 milliards. Contre toute attente, et comme par extraordinaire, ce chiffre a connu une hypertrophie scandaleuse qui défie tous les agrégats en matière de gestion des finances.

Il se dit dans les couloirs que le passif est aujourd’hui évalué à 22 milliards. Une blague sans doute, mais de très mauvais goût ! Il se dit également que l’Etat gabonais, pour soutenir cette radio, met à la disposition d’AFRICA N°1, 150 millions de FCFA par mois. Une information d’ailleurs confirmée par le Porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Billie By Nzé, actuel ministre de la Communication, lors d’une conférence de presse. Ces deux chiffres démontrent une fois de plus que les hommes, les organes en charge du redressement judiciaire, et certains fonctionnaires du Comité de privatisation et du ministère du Budget forment la pieuvre à l’origine du désastre que connait cette radio. 22 milliards ? Non sans blague ! De quel passif s’agit-il ? 150 millions par mois pour financer quelles charges mensuelles sachant bien que les salaires atteignent à peine 55 millions par mois, où va donc le reste ? Seul Félix Onkéa a sans doute une idée sur cette question troublante.

Les autorités gabonaises qui tiennent à tout prix à sauver cette radio prise dans la tempête des magouilles à grande échelle qui plombent son existence, envisagent son reprofilage.Il est donc question de dégraisser le mammouth. Première mesure d’allègement des charges, le licenciement imminent de 15 agents déjà ciblés. Seulement voilà, jusqu’ici nous ne savons pas qui est dans la black-liste des futurs déflatés encore moins les mesures d’accompagnement arrêtées en leur faveur.Tout patauge en eau trouble. Parmi eux, se trouveraient des pantouflards de la rédaction et quelques têtes de nœud du service comptable.

Pour l’heure, c’est la panique au sein du réseau des magouilleurs qui ont la justice derrière eux. Il se dit d’ailleurs qu’il pourrait y avoir des interpellations en cascade. Car le pouvoir judiciaire aurait décédé de foutre un coup de pied dans la ruche mafieuse. La justice n’a qu’à faire son boulot surtout que Felix Onkéa du Comité de privatisation n’en fait qu’à sa tête. Les salaires des agents d’AFRICA N°1 connaissent des retards de paiement parce que l’homme a décidé de régler en priorité les moins-perçus,à hauteur de 100 millions de FCFA,destinées à ses deux parents de Moanda Jean Nativité Ongala, un ancien dirigeant qui s’est rempli les poches dans le dos de la maison et actuellement mis en débet et Alban Obandji aujourd’hui Sénateur, celui-là même qui a foutu le bordel à la station ondes courtes de Mouyabi en vendant pour son compte, et sans être inquiété,le patrimoine de la maison. Au vue de la dextérité avec laquelle il traite le cas Alban Obandji et Jean Nativité Ongala, il y a fort à craindre qu’il y ait comme dans cette affaire une lueur de rétrcommission. Affaire à suivre…

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