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Démission du vice-président du PSD : L’indifférence de Magaganga Moussavou
Publié le mercredi 20 janvier 2016   |  Gabon Review


Pierre
© Autre presse par DR
Pierre Claver Maganga Moussavou, président du Parti social démocrate (PSD)


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Considérant qu’«il ne peut pas avoir d’alternance si tous les hommes politiques de l’opposition ne se mettent pas ensemble», Vincent Moulengui Boukossou a fait le choix de démissionner du Parti social-démocrate (PSD) après y avoir passé plus de six ans et y avoir occupé le poste de 1er vice-président. A la faveur d’une déclaration faite à Libreville, le 16 janvier dernier, il a annoncé son soutien à Jean Ping, «pour qu’il y ait plus de monde autour de lui (et) parce qu’il sort du lot par rapport aux autres membres de l’opposition».

Pour lui, l’ancien président de la commission de l’Union africaine, en plus d’une tournée dans l’hinterland, bénéficie de la meilleure expérience, aussi bien nationale qu’internationale, pour rendre possible l’alternance au sommet de l’Etat. Sauf qu’au PSD on ne croit que moyennement, voire pas du tout, à ces raisons. C’est du moins ce qui ressort de la réaction du président de ce parti politique, qui a livré à nos confrères de Radio Gabon son sentiment. «Il a démissionné parce qu’il n’a pas pu être élu (bien que) nous l’ayons aidé à toutes les élections locales auxquelles il a toujours été battu», a affirmé Pierre-Claver Maganga-Moussavou, avant d’ajouter, un tantinet moqueur : «Si en partant, il se considère maintenant comme un grand champion, c’est bien pour l’opposition. Mais il faut savoir que tous ceux de Lébamba sont toujours au PSD. On n’a pas attendu d’y aller pour lui. Depuis qu’il est vice-président, le PSD n’a jamais rien eu. Or, avant qu’il ne soit là, le parti a occupé des fonctions de maire, de vice-président à Lébamba. Je ne sais pas pourquoi le PSD prendrait un coup.»

A en croire, le président du Parti social-démocrate, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur n’a, pour ainsi dire, jamais rien apporté au PSD depuis 2008. Au sujet du soutien annoncé de son ancien compagnon à Jean Ping, il a lancé : «C’est tout à fait normal qu’il ait fait ce choix, d’autant qu’il pense que Ping a plus d’argent que moi. Il ne nous a rien apporté, on n’a rien gagné avec lui !» Pour le PSD, ce départ est donc «un non-événement», même si la réaction épidermique du principal responsable de cette formation politique suscite quelques doutes. Pour sa part, le démissionnaire a appelé les uns et les autres à entendre la voix de la raison et à arrêter «la politique de l’autruche».

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