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Développement rural : Quid des villages impactés par Olam Rubber dans le Ntem ?
Publié le vendredi 15 janvier 2016   |  Gabon Review




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Si l’implication sociale d’Olam Rubber dans certains villages impactés par ses activités dans le Woleu-Ntem est visible, l’Etat quant à lui peine à remplir sa part de contrat.

En lançant ses activités en 2012 à Bitam, dans le Woleu-Ntem, Olam avait jugé utile de faire une étude d’impact environnemental et social. Réalisée entre 2011 et 2012, cette étude a abouti à l’élaboration d’un contrat social, avec l’autorisation pour Olam de mener ses activités pendant que, dans le même temps, les populations vivant dans les zones impactées par le projet devaient bénéficier d’un certain nombre d’avantages. Notamment, la priorité à l’embauche, la construction et réhabilitation de certaines infrastructures (écoles, dispensaires), ainsi qu’un appui aux Activités génératrices de revenus (AGR). «En tant qu’entreprise citoyenne, Olam respecte la législation gabonaise et les réglementations internationales», a soutenu le directeur CRS pour les plantations d’Olam au Gabon, qui s’exprimait à la faveur d’une mission de contrôle sur l’impact des investissements de la multinationale dans certains villages du Ntem et Haut Ntem, initiée du 12 au 15 janvier courant.

Olivier Desmet a ainsi évoqué un certain nombre de réalisations d’Olam dans 24 villages impactés par le projet Olam Rubber : la construction de deux nouvelles écoles et de 15 logements pour enseignants ; l’installation de 626 panneaux solaires et 39 pompes hydrauliques ; la réhabilitation d’un dispensaire et son approvisionnement en médicaments de premiers soins ; la mise en place d’un fonds social au bénéfice des populations, avec 58 millions de francs CFA disponibles dans le compte ouvert à cet effet ; la réhabilitation de 400 kilomètres de route et l’entretien et réalisation de plusieurs ponts ; etc. «A côté de cela, il y a un plan d’aménagement environnemental et social avec certaines règles au bénéfice de l’environnement : les zones humides, les forêts susceptibles d’abriter une biodiversité plus élevée ou importantes pour les populations», a poursuivi Olivier Desmet.

S’ils ont félicité Olam pour l’ensemble de ces réalisations, certains riverains des villages impactés ont cependant posé un bémol, notamment avec la défaillance de certaines pompes et la restriction de l’embauche prioritaires aux seuls ouvriers. De leur point de vue, ce droit de préemption sur l’emploi devrait également inclure les cadres. A ces manquements s’ajoute par ailleurs le manque d’implication criard de l’Etat. Dans les plupart des villages, en effet, Olam a rempli sa part de contrat en mettant à disposition des écoles et dispensaires flambant neufs, sans qu’aucun enseignant ou infirmier n’y ait été affecté. Un phénomène déplorable dans la quasi-totalité des villages impactés par les activités d’Olam.


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