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Développement rural: Voyage chez Olam Rubber Bitam
Publié le jeudi 14 janvier 2016   |  Gabon Review




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Le 13 janvier courant, des journalistes ont visité la plantation d’hévéa d’Olam située dans la région de Bitam/Minvoul.

ancée 72 heures plus tôt dans la province de l’Estuaire, la visite de presse sur les investissements du groupe Olam s’est poursuivie, le 13 janvier courant, dans le Woleu-Ntem. Il s’est agi, pour les hommes et femmes de médias, de se faire une idée du développement de la culture d’hévéa. La visite a démarré par une présentation d’Olam Rubber. Située à mi-chemin entre Bitam et Minvoul, cette plantation compte sept divisions avec 7 233 ha d’hévéa, alors que 7 000 ha restent à planter sur les deux prochaines années. Selon le directeur de la pépinière, Tiburce Bob Edzang, ce site, où les activités ont démarré il y a deux ans, compte également un complexe d’habitations pour le personnel. A cela s’ajoute, un magasin pour l’équipe d’entretien.

Les journalistes ont eu droit à des explications sur le greffage. «L’objectif de cette technique est de produire des clones de plantes sélectionnées», a détaillé la responsable du service. «Nous n’avons pas besoins de plants issus de la graine, qui ne nous apportent pas le rendement attendu. Nous utilisons donc des plants clonés qui ont déjà la capacité de nous donner la productivité attendue, étant donné que nous sommes dans un domaine industriel», a poursuivi Lise Makita, avant d’inviter ses hôtes à découvrir l’«herbal garden», un espace couvert de plantes médicinales et ornementales issues du greffage.

Pour sa part, le directeur des Relations industrielles a évoqué les modalités de développement de la sous-traitance. «Pour être prestataire chez Olam Rubber, il faut avant tout être gabonais», a affirmé Gnani Joseph. «Il faut également avoir tous ses documents légaux, notamment les fiches circuits, l’immatriculation CNSS, au registre du commerce et des Impôts. Il faut également avoir un effectif composé de 25 Gabonais au moins», a-t-il poursuivi, précisant que les secteurs concernés par les prestations de services sont l’agriculture et la construction. «Nous avons actuellement 14 prestataires et toutes sont des entités gabonaises», a-t-il précisé.

Cette visite s’est, par ailleurs, poursuivie par l’antenne médicale du site, où les journalistes ont été entretenus par l’assistant du responsable. «Nous disposons d’une capacité de sept lits, pour une observation de 24 heures. En cas de complication, nous disposons d’un dispositif d’évacuation sur Bitam, Oyem et Libreville», a affirmé Sylvain Shaomba, soulignant que les cas les plus courants concernent le paludisme et la grippe, en dehors des accidents de travail.


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