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Christine Lagarde: « La CEMAC doit en finir avec les exonérations fiscales et douanières discrétionnaires »
Publié le samedi 9 janvier 2016   |  Agence Ecofin


Cérémonie
© aLibreville.com par Atapointe
Cérémonie d’ouverture de la Conférence « Afrique Rising. » au Mozambique
Jeudi 29 mai 2014. Maputo. La Directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde a présidé la cérémonie d’ouverture de la Conférence Africa Rising organisée au Centre de Conférence Chissano au Mozambique.


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Christine Lagarde (en photo avec Paul Biya), la directrice générale du FMI en visite au Cameroun, a suggéré que les pays membres de la Communauté Économique et Monétaire d'Afrique Centrale (CEMAC), devraient en finir avec l'utilisation généralisée des exonérations fiscales et douanières discrétionnaires.

« Ces exonérations compromettent les recettes globales des États et affaiblissent la gouvernance » a fait savoir Mme Lagarde lors de sa rencontre vendredi 8 janvier 2016 avec les ministres de l'économie des pays membres de cette sous-région. Selon la DG du FMI, la mobilisation de recettes intérieures doit également tenir compte des importantes questions de fiscalité internationale qui ont une incidence sur l’assiette des impôts liés aux industries extractives.

« Ces considérations peuvent être particulièrement pertinentes dans les pays riches en ressources naturelles, comme certains pays de la CEMAC, afin d’éviter l’érosion de la base d’imposition et les transferts de bénéfices », a rappelé Christine Lagarde, précisant que la sous-région doit poursuivre la mobilisation des ressources non pétrolières et leur faire atteindre le niveau de convergence communautaire de 17% (actuellement il est à 15% ndlr).

Par ailleurs, le FMI conseille à l'Afrique centrale de prioriser désormais ses investissements dans les infrastructures. « Cela peut exiger que l’on réduise l’ampleur de certains plans. La sélectivité dans le développement des infrastructures — basé sur leur bien-fondé économique et leur rentabilité — peut aider à orienter ce travail » a rappelé Christine Lagarde.

Elle a enfin conseillé à la CEMAC de renforcer son intégration sous régionale et améliorer le climat des affaires. Dans le classement Doing Business de la Banque mondiale qui évalue les reformes en faveur du climat des affaires dans les pays, il est ressorti que dans la zone CEMAC, les entreprises doivent consacrer en moyenne 572 heures pour s’acquitter de leurs obligations fiscales dans la CEMAC, contre 304 heures dans d’autres pays africains. Aussi, les délais de dédouanement pour les exportations y sont de 40 jours, et pour les importations de 50 jours.

Idriss Linge

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