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Migrations internationales: du traitement des migrants
Publié le jeudi 7 janvier 2016   |  Gabon Review


Immigration
© Autre presse par DR
Immigration clandestine


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Depuis quelques temps, des sites d’information évoquent le calvaire des migrants venus du Gabon. Que se passe-t-il ?

Le Gabon est reconnu hospitalier et accueillant. La preuve ? De nombreux ressortissants d’autres pays y exercent leurs activités sans être inquiétés. Pour cela, il faut être en situation régulière, c’est-à-dire avoir une carte de séjour en cours de validité et un permis de travail. A la fin de l’année dernière, les pouvoirs publics avaient décidé de rapatrier environ 620 immigrés en situation irrégulière. Depuis lors, l’image du pays semble s’être brouillée. Récemment, une rencontre entre Ali Bongo et Macky Sall sur la question de l’immigration était prévue. On ne sait pas si elle a finalement eu lieu. N’empêche, 75 Sénégalais ont récemment été reconduits à la frontière. «Tout pays a le droit d’expulser des personnes en situation irrégulière, mais il faut respecter les normes en la matière», lançait alors le ministre sénégalais des Affaires étrangères. Le Gabon avait-il respecté les normes en la matière ? Toujours est-il que, de sources concordantes, les autorités nigérianes ont refusé, le week-end dernier, d’accueillir un bateau en provenance du Gabon et transportant des migrants africains de diverses nationalités. «Les autorités nigérianes ont justifié leur refus de les accueillir par le fait que ces Africains ne possédaient pas de documents permettant de les identifier. Ce qui pour le Nigéria est très inquiétant au vu de la situation sécuritaire qui y prévaut», ont-elles argué.

Les expulsés expliquent que c’est «la méthode brutale et rébarbative de leur expulsion qui justifie cet état des choses. Ils témoignent que les migrants arrêtés par la police, ne se sont pas vus accorder l’occasion d’aller chercher leurs documents oubliés dans les domiciles. C’est donc manu militari qu’ils ont été expulsés sans le moindre bagage. Ils ont donc quitté le pays de force, laissant derrière eux, bagages, documents, et parfois des comptes en banque», rapporte lanouvelletribune.info.

Evoquer ce problème vise à rappeler la nécessité de communiquer. Surtout en cette période où le monde fait front au terrorisme. Car, chaque geste mal interprété, mal expliqué ou non expliqué finit par ternir l’image du pays. L’Afrique ne doit pas reproduire les schémas qui se développent en Europe et aggravent le fossé entre peuples. Le continent noir, selon des analystes, devrait ne pas «aggraver le calvaire des migrants, qui parfois quittent leurs pays, juste pour chercher de quoi se nourrir».

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