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Vote de la loi de finances 2016 : Malgré le réquisitoire d’Owono-Nguéma
Publié le jeudi 31 decembre 2015   |  Gabon Review


Jean
© Autre presse
Jean Christophe Owono Nguema, membre de l’Union nationale (UN, opposition)


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La deuxième chambre du Parlement a adopté, le 29 décembre courant, le texte du projet de loi de finances 2016, en dépit des incohérences relevées par le 6è vice-président du Sénat et secrétaire national de l’Union nationale.
Les travaux de la deuxième session ordinaire du Sénat ont débouché, le 29 décembre dernier, sur l’adoption du budget 2016, arrêté à la somme de 2625,9 milliards de francs. En baisse de 25,2 milliards de francs par rapport à l’exercice précédent, le projet de loi de finances 2016 prévoit des recettes de l’ordre de 2043,874 milliards de francs, soit une augmentation de 13,5% par rapport à la loi de finances rectificative de 2015.

Pour le 6e vice-président du Sénat, ce budget manque de sincérité parce qu’il ne tient nullement compte de la conjoncture économique actuelle et de son évolution dans le court terme. «C’est un pari absurde, une utopie financière. Le gouvernement donne l’impression que la mauvaise conjoncture pétrolière actuelle n’a pas d’effets sur le secteur hors pétrole. Tous les économistes sont convaincus du contraire malheureusement», a-t-il déclaré.

Selon la programmation établie, les dépenses d’investissement serviront principalement à la poursuite de la mise en œuvre du Schéma directeur national d’infrastructures et à la réalisation des chantiers de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017. Concrètement, il est notamment prévu de construire deux stades à Oyem et Port-Gentil, renforcer les infrastructures de transport et d’assainissement de Libreville et Port-Gentil, poursuivre la construction du réseau national de fibre optique et de l’usine de traitement d’eau de Ntoum 7 et favoriser l’accès aux services de base en milieu rural. Le renforcement des structures de santé, d’éducation et de formation figure aussi en bonne place dans cette programmation. Pour Jean Christophe Owono Nguema, ces priorités ne tiennent pas compte des attentes de la population, encore moins des besoins financiers découlant de la mise en œuvre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE).

Selon le secrétaire national de l’Union nationale (UN), les crédits accordés à l’éducation nationale baissent de 6%, ceux de l’enseignement supérieur de 10% et ceux affectés à la santé régressent de 42%. À contrario, le budget de la communication augmente de 4% et celui de la défense grimpe de 19%. «Le budget qui nous ait présenté n’est pas en équilibre. Il fait apparaitre un déficit budgétaire considérable de l’ordre de 108 milliards de francs. Cela voudrait dire que l’État devra recourir à un endettement d’équilibre. Il aggrave ainsi le niveau de la dette publique qui atteint déjà les sommets inquiétants, condamnant du même coup les générations futures qui voient leurs marges budgétaires limitées dangereusement», affirmé le sénateur, avant d’inviter ses pairs à ne pas voter le texte. En vain…

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