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Port-Gentil : les Anongomas éternels porteurs de valises des Omyénè
Publié le mercredi 30 decembre 2015   |  Nouvelles du Gabon




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Depuis plusieurs décennies, après le passage du maire Pierre Claver Divoungui, la ville de Port gentil n’a plus jamais eu sa tête un membre d’une autre communauté que les myénè malgré le nombre importants des conseillers anongoma au sein du Conseil municipal.
Cette situation installe un malaise au sein des instances politique de cette ville.
On en veut pour preuve le cas du Parti démocratique gabonais (PDG ). L’on constate que la cheville ouvrière est composée essentiellement des communautés venues d’ailleurs et installées depuis des années. Pour la plupart dont les parents arrivèrent dans le début des années 1930, pour travailler au sein des compagnies forestières et ensuite pétrolières.
Pour illustrer nos propos voici quelques chiffres : au Conseil municipal de Port Gentil, l’on dénombre 60 conseillers anongoma sur 73. Au premier arrondissement, on compte 7 conseillers Anongoma sur 11, au deuxième 6 sur 8, au troisième 3 sur 9 et enfin au quatrième 5 sur 7, soit 82%.

Rappelons qu’à Port Gentil, toutes les structures décisionnelles sont aux mains des Omyénè alors que la véritable force de mobilisation repose sur les Anongoma. Cette composante représente 80% de l’électorat. L'on ne peut


Selon un observateur de la vie politique de notre pays : « La disparition des leaders de l’opposition Pierre Mamboundou et André Mba Obame, est une occasion pour le PDG de revoir sa stratégique enfin de pouvoir ratisser large ». Puis d’ajouter : « Les électeurs de l’opposition sont pour la plupart sont des anongoma. Au lieu de faire la guerre aux structures associatives qui soutiennent l’action politique du Chef de l’État, les responsables du parti au pouvoir doivent se serrer les coudes s’ils veulent voir leur champion remporter la présidentielle de 2016. La nomination d’un Anongoma aux hautes fonctions gouvernementales est la bienvenue, cela permet de récompenser leurs efforts ».

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