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Présidentielle 2016 : Union Nationale, un « PDG » bis !
Publié le mercredi 30 decembre 2015   |  Gaboneco


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© Autre presse par DR
Suite à la sortie d’un groupe de députés PDG : La contre-attaque de Héritage et Modernité


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Fondateurs, Président, Vice-président, Secrétaire Général du parti etc. Bref, tous ces cadres de l’Union Nationale ou presque sont des transfuges du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Et dans la perspective de la présidentielle à l’horizon, tel un malade saisi des derniers spasmes, le parti semble désormais dans sa phase agonisante, qui risque d’être fatale à toute l’opposition.



Bon nombre d’observateurs du landerneau politique voient en l’Union Nationale, une pâle copie du « parti de masse ». Normal, quand on observe de près les guerres intestines et les parcours des cadres de cette formation politique. Presque tous, anciens barons du régime d’Omar Bongo Ondimba. Et pas n’importe quels barons ! Ces derniers ont été des élèves assidus du « bongoisme », un régime ayant encore voix au chapitre. Pour revenir à nos moutons, ces pseudos « opposants » ont été au cœur de toutes les décisions, bonnes et mauvaises des différents gouvernements successifs de « ya » Omar.

L’Union Nationale et ses travers

Contrairement aux autres partis de l’opposition, (formation politique portée sur les fonts baptismaux par un Léviathan, un leader au-dessus de la mêlée, tel Pierre Mamboundou Mamboundou de l’UPG et Pierre Claver Maganga Moussavou du PSD, pour ne citer que ceux-là), l’Union Nationale est dirigée par un conglomérat d’anciens hiérarques du PDG, décidé pour des raisons crypto-personnelles à barrer la route à Ali Bongo Ondimba à la prochaine présidentielle.

Toutefois, les conflits internes et autre égos au sein de l’Union Nationale plombent le rêve de l’opposition, vu que cette formation politique reproduit systématiquement leurs méthodes d’antan. Lesquelles méthodes sont aujourd’hui dépassées. La configuration actuelle du parti, avec d’un coté, les Myboto, Missambo, et Oye Mba, qui appellent au respect des orientations du parti ; et de l’autre les Ping, Eyeghe Ndong et autres, considérés comme des mauvais élèves de l’Union Nationale, en est le parfait exemple.

Et si L’Union Nationale tirait l’opposition vers le bas ?

Selon nos confères du journal L’aube, rapportant dans leur parution du lundi 28 décembre 2015, les propos du pasteur Georges Bruno Ngoussi, relatifs à cette « pagaille » au sein de l’UN, il y a dans la démarche du staff de Ping une instrumentalisation du PDG, « c’est dire qu’ils sont tous de connivence ». Car pour le pasteur-politicien, il est inconcevable que « dans l’opposition, ils oublient leur adversaire pour s’entredéchirer eux-mêmes ». Une telle allusion si elle est avérée participe bien de la dérive flagrante d’une opposition qui ne sait plus ce qu’elle cherche, et participe de fait à sa propre destruction, et donc à sa propre série d’échecs. Avec un UPG éclaté en morceaux, un PSD qui peine à s’imposer sur la scène nationale, une UPNR difficilement visible, et tous les autres, l’opposition gabonaise semble plus que jamais en grandes difficultés à quelques mois de l’échéance de 2016. Car ayant applaudi de ses deux mains l’arrivée du parti des anciens pédégistes, elle découvre désormais la gravité de la malédiction apportée par les nouveaux venus, qui l’enfoncent dans l’abîme.

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