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Baisse du prix du pétrole : Quid du Gabon?
Publié le lundi 28 decembre 2015   |  Gaboneco




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Deux ans que le prix du baril de pétrole est en chute libre. De 115 dollars en juin 2014, le brent à Londres est passé à 60 dollars en décembre dernier. Une chute drastique ayant déstabilisé les pays producteurs au bénéfice des plus gros consommateurs de pétrole tels que la Chine ou l’Europe.

Les compagnies aériennes et les automobilistes vont très certainement tirer profit de cette crise pétrolière. Avec environ 60 dollars de baisse, c’est un transfert de 5,4 milliards de dollars par jour, entre producteurs et consommateurs. Ce qui à terme représente 2.000 milliards par an. A ce sujet, la Directrice Générale du FMI, Christine Lagarde, parlait de « bonne nouvelle pour l’économie mondiale » au début du mois en cours. Pour cette dernière ce recul de 30 % se traduit paradoxalement par un bond de croissance de 0,8 % pourcertains pays « développés ».

En revanche, pour les pays producteurs, c’est la catastrophe ! Seuls l’Arabie Saoudite et le Koweït ont suffisamment de ressources financières pour maintenir leurs économies sans trop de difficultés pendant plusieurs mois. D’autant que l’OPEP (Organisation des PaysExportateurs de Pétrole) refuse de stabiliser le marché mondial, au détriment de L’Arabie Saoudite. Lequel pays veut non seulement affaiblir son voisin iranien, (producteur de pétrole), mais également les recettes de production de pétrole de schiste américain, soutiennent plusieurs experts.

Les autres producteurs, tels l’Algérie, le Nigéria, le Venezuela, la Russie ou l’Irak, enregistreront indubitablement de grosses pertes. Si la chute des cours peut se révéler favorable à long terme pour l’économie mondiale, certains analystes estiment qu’elle va entrainer dans le même temps un ralentissement des investissements pétroliers d’où l’impact sur la production.



Quid du Gabon ?

C’est le cas au Gabon où le gouvernement a adopté une loi de finances rectificative annoncée lors du dernier et traditionnel discours de vœux à la Nation du Président Ali Bongo, se traduisant par un réajustement du budget d’investissement. Pourtant, il n’en demeure pas moins que le Gabon se place :

- au 2ème rang dans la production annuelle de manganèse avec 4,5 millions de tonnes produites,

- au 38ème rang dans la production journalière de pétrole brut avec 230.000 barils par jour,

- Et reste grand producteur de bois tropicaux avec une production annuelle de 4 millions de m3.

D'autres ressources naturelles sont également exploitées mais hors de contrôle générant des capitaux importants à l'insu du peuple gabonais qui n'en profite pas. La baisse du cours du pétrole peut-il à lui seul expliquer le ralentissement de circulation de liquidité au Gabon ? Si tel est le cas, quels sont donc les effets de cette mesure budgétaire sur l’économie ?

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