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Climat sociopolitique : Georges Bruno Ngoussi et la «vision du 12 décembre»
Publié le jeudi 24 decembre 2015   |  Gabon Review


Georges
© Gabon Review
Georges Bruno Ngoussi (lunettes) et Dieudonné Minlama Mintogo (second plan), devant le siège de l’OND.
23 décembre 2015.


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Dix jours après la Journée de l’élévation de l’Eternel sur le Gabon, initiée par lui, le responsable de l’église de Nazareth a parlé de sa révélation à l’Observatoire national de la démocratie (OND).

Organisée, il y a dix jours, au stade de Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville, la Journée de l’élévation de l’Eternel sur le Gabon fut une réussite, à en croire le pasteur Georges Bruno Ngoussi, qui a tenu, le 23 décembre courant, à parlé de son initiative avec le président de l’Observatoire national de la démocratie (OND). Pour lui, cette journée visait à ramener à Dieu ce qui lui appartient. Découlant de sa «vision du 12 décembre», la journée organisée sous le thème «Un Gabon pour Jésus» visait à s’interroger sur l’importance de la religion dans la vie sociale et politique du pays, tout en interpellant dirigeants et croyants sur les dangers encourus. Au moment du lancement de sa campagne, le responsable de l’église de Nazareth avait assuré : «Dieu veut que le Gabon lui revienne, et c’est nous qui devons le lui rendre».
Après la tenue de cette journée, le pasteur a initié une tournée des institutions et organisations non gouvernementales, en vue de les remercier de leur soutien mais surtout de leur porter le message d’un retour à Dieu. «Il nous est nécessaire de porter auprès des institutions gabonaises cet appel à l’élévation de l’Eternel au-dessus de notre pays parce que ce sont ces institutions qui sont chargées de gérer le Gabon. Il est donc souhaitable que celles-ci adhèrent à ce que nous faisons, d’autant que notre vie sur terre est une marche limitée dans le temps par Dieu lui-même. Mais si nous faisons ce qu’il veut pendant cette marche, nous recevrons des bénédictions et son approbation. Le Gabon, depuis les indépendances, a reconnu à demi-mots ce Dieu, mais par la suite il s’est à nouveau enfoncé dans de mauvaises choses. D’où l’appel du défunt président qui, avant sa mort, avait reconnu s’être détourné de la volonté de Dieu», a confié Georges Bruno Ngoussi, à la faveur de son entretien avec Dieudonné Minlama Mintogo.

Le président de l’OND, par ailleurs président de la Convention nationale de l’interposition, a dit apprécier la démarche du pasteur Ngoussi, d’autant qu’elle cadre avec sa «révélation du 20 juin». «Nous attendions que Dieu donne la responsabilité à un homme, à un des siens, pour que cette vision soit portée. Le pasteur Ngoussi a été désigné pour le faire, et la Convention nationale de l’interposition, qui était déjà dans une véritable vision, continuera avec la personne que le Seigneur a désignée», a déclaré Dieudonné Minlama, avant d’appeler les Gabonais à se repentir, pour prétendre au pardon divin et à «un Gabon propre». «Nous comprenons mal le fait que malgré tant de richesse nous comptons autant de pauvres. Malgré tant de richesse nous sommes incapables de soigner nos malades, d’éduquer nos enfants. Il y a nécessité à sortir le Gabon de cette situation. Que Dieu récupère le Gabon et pour qu’enfin nous connaissions la terre promise à laquelle Dieu nous destine», a conclu le président la Convention nationale de l’interposition.

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