Postebank: Le duel des chefs #aLibreville

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Postebank: Le duel des chefs

Publié le mercredi 23 decembre 2015 | Gabon Review

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Inauguration du nouveau poste de réception-perception de Nzeng-Ayong dans le 6e arrondissement de Libreville
Le Trésor public a inauguré, le 2 octobre courant, son nouveau poste de réception-perception de Nzeng-Ayong, et lancé la réflexion sur l’accompagnement de la BOP.

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Avec l’arrivée, à la tête de la banque postale, de Michaël Adandé, la situation de PosteBank va-t-elle pouvoir se régler dans l’harmonie souhaitée par le gouvernement ? Occupant encore les fonctions de PCA de PosteBank, Alfred Mabicka, PDG sortant du Groupe La Poste S.A, n’ayant n’a pas encore digéré son limogeage, la «cohabitation» entre l’ancien et le nouveau Patron de la Poste Gabonaise va-t-elle vraiment permettre une gestion harmonieuse du «grand corps malade» qu’est PosteBank ?

Début-novembre dernier, alors que son successeur lui demandait de tenir un Conseil d’administration devant désigner un nouveau PCA pour PosteBank, Alfred Mabicka répondit qu’il ne voyait pas l’urgence d’un tel Conseil, d’autant plus que «je ne suis pas PCA de la banque postale par le fait d’avoir été PDG du Groupe La Poste S.A, mais je le suis plutôt devenu in tutti personae, à la suite de la démission de Hervé Nzé Nno de ce poste». Les changements qui viennent d’intervenir à la tête de l’une des principales filiales du Groupe La Poste S.A et qui sont marqués par l’éviction de Florentin Kassa et son remplacement par l’ancien président de la BDEAC pourraient donc ne pas avoir les effets escomptés, ceux notamment de ramener la sérénité au sein de l’établissement bancaire, de rebâtir, avec l’aide de l’Etat, la structure financière et de restaurer la confiance des clients. En tout cas, l’entente n’a jamais été cordiale entre Alfred Mabicka et Michaël Adandé depuis le remplacement, il y a deux mois, du premier par le second.

Car, dans les premiers échanges avec Michaël Adandé son successeur, Alfred Mabicka, le PDG sortant, n’a pas donné le sentiment d’une envie de passer le flambeau avec élégance et courtoisie, mais aussi avec le sens des responsabilités qui sied avec la pratique administrative et la gestion de la chose publique. Selon des sources «proches du dossier», courant-novembre, quelques jours après la prise de fonctions de son successeur, le PCA de la banque a écrit, une lettre – en fait une leçon de droit administratif – «peu courtoise» à Michaël Adandé. Le contenu de cette correspondance aurait profondément choqué le nouveau PDG du Groupe. Selon les mêmes sources, tout porte à croire que le PCA et le nouveau directeur général de la banque vont plutôt vivre une «cohabitation difficile, voire douloureuse» au détriment de l’établissement bancaire, de son personnel et de leurs clients.

Pour les employés de PosteBank, «tant que la situation d’Alfred Mabicka ne sera pas réglée par son éviction pure et simple, la situation en pâtira ; ce n’est pas Florentin Kassa qui devait partir tout de suite, c’est plutôt celui qui fait de l’obstruction à son successeur qui devait s’en aller». Déjà, «nous soupçonnons ses proches d’être à l’origine de la campagne de presse anti-Adandé à laquelle nous assistons depuis quelque temps», note un cadre de l’établissement. Pour un des anciens responsables de cette structure, «le tandem Adandé-Mabicka ne peut pas être complémentaire, et il est à craindre pour l’avenir de PosteBank, tant que Mabicka voudra s’incruster à la présidence du Conseil d’administration de cet établissement». Si l’intérim de Michaël Adandé à la tête de PosteBank est de trois mois, on ne sait par contre pour combien de temps Alfred Mabicka en restera le président du Conseil d’administration. Le «grand corps malade» qu’est PosteBank va-t-il pouvoir, sous cette direction de cohabitation, sortir de ses difficultés et prendre son envol ?

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