Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Suite à son départ du PDG : Léon-Paul Ngoulakia empêché d’affirmer sa liberté
Publié le lundi 21 decembre 2015   |  Gabon Review


Léon
© Autre presse par DR
Léon Paul Ngoulakia, le directeur général de la Caisse de Stabilisation et de Péréquation (Caistab)


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Sous le regard d’éléments de la gendarmerie inertes, la réunion convoquée par l’ancien secrétaire général du Conseil national de sécurité, le 19 décembre courant, a été perturbée par une bande de jeunes visiblement en mission commandée.

L’invitation adressée le 17 décembre dernier par l’ancien secrétaire général du Conseil national de sécurité et «frère» du président de la République aux membres de ses clans paternels et maternels ainsi qu’à «toutes les personnes éprises de valeurs de dialogue, d’unité et du vivre ensemble» a été bien reçue, les populations ayant massivement répondu à cet appel le 19 décembre courant. Léon-Paul Ngoulakia entendait rassurer les siens quant à son état de santé, à son nouveau statut de chômeur et à son avenir. «Cette démarche n’est pas une occasion pour moi de me justifier, mais de répondre à vos inquiétudes par rapport à ma santé et à mon devenir. Comme un bon Gabonais, je m’habitue à mon nouveau statut de chômeur et je m’organise au mieux pour mon avenir. Je garde la foi en l’Éternel tout puissant, omnipotent, omniprésent», a-t-il lancé à l’entame de la rencontre.

Après s’être plié au rituel traditionnel en donnant à boire à ses ancêtres et à ceux, toutes ethnies confondues, qui sont morts pour la démocratie au Gabon, le démissionnaire du Parti démocratique gabonais s’est engagé à entretenir ses hôtes sur la notion de liberté. A peine avait-il commencé son propos qu’un groupe de jeunes fauteurs de trouble est entré en scène, perturbant la réunion. «Je suis un homme libre avec une indépendance d’esprit et je le répète, la liberté ne s’emprisonne pas», est le propos qui semble avoir irrité les jeunes gens venus mettre un terme à l’entrevue, à coup de projectiles, sans que cela n’émeuve ou ne suscite l’intervention des gendarmes présents sur les lieux.

Selon des indiscrétions recueillies sur les lieux, de l’argent aurait été distribué la veille aux jeunes du quartier en contrepartie de cette basse besogne. Bien que reconnaissables et identifiés, les agitateurs n’ont pas été inquiétés par les gendarmes. Pis, ils ont été secourus par les agents des forces de l’ordre. L’un d’eux, victime de convulsions, a été conduit dans une structure sanitaire de la place.

 Commentaires