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L’ANGTI, sa nouvelle tutelle, ses dirigeants
Publié le lundi 21 decembre 2015   |  Gabon Review


L’ANGTI,
© Autre presse par DR
L’ANGTI, sa nouvelle tutelle, ses dirigeants


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Depuis la fusion de l’ancienne Agence nationale des grands travaux (ANGT) et du Fonds routier, le 29 janvier 2015 à l’issue du conseil des ministres réuni ce jour-là, l’on attendait la nomination des responsables de cette nouvelle structure. Il a fallu attendre le 17 décembre 2015, soit près d’une année plus tard, pour en connaître les dirigeants. «Il était temps», a souligné un technicien employé jusque-là au Fonds routier et qui était de fait en «congé technique».

Yves-Fernand Manfoumbi, heureux cumulard, déjà coordonnateur général du Bureau de coordination et de suivi du Plan stratégique Gabon émergent (BC-PSGE), a été nommé, sans surprise, président du Conseil de surveillance de la nouvelle agence née de la fusion des deux entités sus citées. En réalité, le fondateur de «La Ngounié Forte» assumait déjà ce rôle depuis sa nomination, il y a un an, à la tête du Bureau de Coordination du PSGE. Cette nouvelle structure accueille deux directeurs généraux adjoints : l’ancien patron du Fonds routier, Landry Oyaya, en sera en effet le DGA1 tandis que Patricia Manon, en sera le DGA2. Cette banquière est connue pour avoir démissionné, il y a quelques mois, sans en donner les raisons, du poste plutôt grassement payé de directeur général de BGFI-Gabon. Emmanuelle Mattéï, quant à elle, est confirmée dans ses fonctions de directeur général ; fonction qu’elle occupait depuis plusieurs mois.

Autrefois rattachée à la présidence de la République et placée sous le contrôle du Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent, l’Agence nationale des grands travaux d’Infrastructures est dorénavant placée sous la tutelle du ministère des Infrastructures, des Grands travaux et de l’Aménagement du territoire. Cette décision gouvernementale a sans doute été prise pour associer des ingénieurs et techniciens de ce département ministériel pour un travail collégial. L’ANGTI a pour mission de «mettre en œuvre le schéma directeur national d’infrastructures en vue d’en maîtriser les coûts, de garantir la qualité des ouvrages et de (faire) respecter les délais d’exécution dans un but d’intérêt général».

La désignation des dirigeants de la nouvelle structure est, sans doute, liée à une volonté des pouvoirs publics de relancer l’Agence dont les activités sont, en fait, en berne depuis près de deux ans, et particulièrement depuis la démission de Jim Dutton, successeur d’Henri Ohayon, au début de l’année 2014, suivie du départ massif des ingénieurs et experts de l’entreprise Bechtel qui assurait l’accompagnement technique de l’ANGT.

A huit mois de la fin du mandat du chef de l’Etat, et alors que de nombreux chantiers sont à l’arrêt ou reprennent timidement, l’ANGTI va devoir déployer son expertise et son (supposé) savoir-faire pour accompagner techniquement et financièrement les entreprises commises à ces travaux. Les stades de Port-Gentil et d’Oyem qui doivent abriter la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN-2017), ainsi que le Complexe omnisports Omar-Bongo, toujours inachevé alors que les travaux ont démarré en 2010, et des infrastructures routières et aéroportuaires, vont certainement connaître une accélération des travaux. Yves-Fernand Manfoumbi, Emmanuelle Mattéï et ses adjoints savent qu’ils n’ont pas droit à l’erreur.

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