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Lutte contre la pauvreté : La Banque mondiale et la protection sociale au Gabon
Publié le samedi 19 decembre 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Vue du siège social de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS)


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«Mettre en place un système de protection sociale efficace». Ainsi s’intitule la troisième et dernière partie des Cahiers économiques du Gabon, publiés par la Banque mondiale. D’entrée, l’institution financière internationale justifie sa démarche par la nécessité de protéger les moyens de subsistance des ménages à faibles revenus, car «une importante proportion des ménages gabonais est confronté aux faibles revenus, au chômage, à la maladie et peine à protéger leurs familles contre les chocs». La Banque mondiale estime que les politiques de protection sociale et de promotion de l’emploi ont vocation à protéger contre les chocs conjoncturels. «Cela est particulièrement important pour un pays tributaire de ses ressources naturelles», note-t-elle. «Ces politiques et programmes permettent de créer des opportunités essentielles à la survie, la réduction de la pauvreté et la promotion de la croissance inclusive», ajoute-t-elle.

Evoquant un effet moins connu des systèmes de protection sociale, la Banque mondiale souligne qu’ils contribuent à la croissance économique inclusive. De manière générale, ces systèmes peuvent contribuer à la croissance de cinq manières : en développant et en protégeant le capital humain ; en fournissant aux pauvres les conditions de sécurité nécessaires à l’investissement dans des activités à haut risque et à haut rendement ; en favorisant une plus grande mobilité sur le marché du travail ; en stabilisant la demande globale ou en renforçant les infrastructures et actifs productifs ; en réduisant les inégalités de la société tout en rendant plus politiquement opportunes les réformes visant à stimuler la croissance. «Les mesures de protection sociale sont de plus en plus reconnues comme un véhicule qui permet d’assurer la stabilité sociale et l’exécution de contrats sociaux afin de veiller au respect des droits et obligations et au renforcement de la cohésion sociale», précise l’institution internationale.

Se référant à une étude sur le financement de la santé, réalisée en 2014, la Banque mondiale rappelle qu’il est démontré que les objectifs à moyen terme du gouvernement se heurtent à plusieurs défis : le financement durable, l’amélioration de l’égalité d’accès et l’offre des services de santé avec un accent particulier sur les premier soins, les programmes de santé publique et la qualité des soins, ainsi que l’augmentation de la population couverte. Sur cette question particulière, le Gabon doit faire face à plusieurs défis, notamment l’absence de données et la coordination du système. «Des tentatives ont été prises afin de simplifier les programmes de protection sociale, mais elles ont péché par insuffisance de coordination», signifie-t-elle. «La Stratégie d’investissement humain du Gabon (SIHG) sur laquelle repose la mise en place du système de protection sociale était ambitieuse mais pas pour un budget national établi sur la base d’un baril à 80 dollars», déplore-t-elle.

Pour répondre aux défis susmentionnés, l’institution financière internationale fait les recommandations suivantes : approfondir l’analyse de la pauvreté et de la vulnérabilité, réaliser un audit institutionnel, élaborer un plan de déploiement et stimuler les options de déploiement.

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