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Numérique: Les jeunes au centre du Senig 2015
Publié le jeudi 17 decembre 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Numérique: les jeunes au centre du Senig 2015


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Pour sa première édition, le Salon international de l’économie numérique et de l’innovation au Gabon (Senig) fait la part belle à la jeunesse, considérée comme la première richesse du continent.

Pour sa première édition, le Salon international de l’économie numérique et de l’innovation au Gabon (Senig) entend faire la part belle aux jeunes que nombre de participants perçoivent comme la principale richesse dont dispose le continent pour s’assurer un essor. Et si, le 16 décembre courant, à l’occasion de l’ouverture des travaux à Libreville, les échanges ont tourné autour des stratégies à mettre en place pour un meilleur soutien à cette population, c’est parce que le thème principal, «Jeunesse et numérique, levier de développement durable», appelle à prendre conscience du potentiel des jeunes créateurs, dont la plupart sont de plus en plus convoités par les grandes firmes étrangères. Or, au Gabon où plus de 60% de la population a moins de 25 ans, ce potentiel a été pris en compte depuis ces dernières années à travers le «Gabon des services», qui consacre une part importante au numérique, avec la mise en place d’un cadre juridique appelant à une implication du privé. Pour le Premier ministre, qui a annoncé la création prochaine d’un incubateur d’entreprises innovantes du secteur, «il est important de promouvoir l’apparition par la jeunesse des TIC, qui recèlent un important gisement d’emploi». «La jeunesse est notre matière première, par excellence inépuisable, surtout quand elle est bien formée et quand le gouvernement s’emploie à lui offrir toute sa place et ses chances de devenir un acteur majeur de la transformation de l’économie du Gabon et de l’Afrique», a fait savoir le chef du gouvernement.

Pour sa part, Pastor Ngoua N’neme, qui prenait part au premier panel intitulé «Comment l’Afrique peut assurer son inclusion numérique ?», en compagnie de Dieudonné Hossie, représentant du ministre congolais des Postes et des Télécommunications, et de Pierre Dandjinou, vice-président Afrique de l’Icann, cet évènement se prête parfaitement à la réflexion sur les stratégies à mettre en place pour une plus grande inclusion du numérique dans la gestion des Etats. «La question n’est plus comment assurer l’inclusion du numérique pour l’Afrique mais quand est-ce que cette inclusion se fera», a-t-il fait savoir, non sans ajouter : «Nous allons travailler dur pour faire du Senig l’événement annuel sous-régional de référence en matière de TIC». S’il a apprécié l’ambition et la détermination du ministre gabonais de l’Economie numérique et de la Poste, Jean-Jacques Massima Landji, représentant du secrétaire général de l’UIT, a estimé qu’il reste beaucoup à faire pour de nombreux pays africains. Il a exhorté les dirigeants à multiplier les rencontres du même genre, en vue de permettre un échange d’expériences et la vulgarisation du travail déjà abattu par les uns et les autres.

Pour la dernière journée, quatre autres panels seront organisés. Il s’agit de celui consacré au «Plan Gabon numérique», animé par le président de l’Arcep, le responsable du Bureau de coordination du PSGE et des représentants de l’Aninf. En outre, les sous-thèmes «le financement de la transformation numérique» et «innovation et formations aux métiers du numérique» seront traités, comme une tentative de réponse à la question «Comment le numérique peut-il sauver la planète ?» pour coller aux objectifs de développement.

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