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Ali Bongo lance la «Graine» à Koulamoutou
Publié le mercredi 16 decembre 2015   |  Gabon Review


Ali
© Autre presse par DR
Ali Bongo lance la «Graine» à Koulamoutou


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Le président de la République a procédé le 15 décembre 2015 au lancement du programme «Graine» (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés) dans la province de l’Ogooué-Lolo.

L’Ogooué-Lolo a constitué la quatrième étape et donc la quatrième province dans laquelle le chef de l’Etat a officiellement lancé le programme Graine. Ce projet ambitionne, à travers son déploiement dans les 9 provinces du pays, de donner l’opportunité à au moins 20.000 Gabonais de devenir des entrepreneurs agricoles. Il vise aussi à réduire la dépendance du Gabon vis-à-vis de l’extérieur, marquée par l’importation des denrées alimentaires à hauteur de 300 milliards de francs chaque année. Au-delà, ce programme ambitionne un renversement de la donne de l’exode rurale. Il permet la création des emplois à l’intérieur du pays et fixe les populations qui y sont et encourage ceux qui se sont déplacés vers les villes «à la recherche d’un hypothétique emploi» à opérer un retour vers les villages. C’est donc «un véritable projet de développement qui met l’accent sur la valorisation du capital humain que représente le peuple gabonais». L’initiative fait partie du pilier «Gabon vert» du projet de société présenté par Ali Bongo en 2009.

A Koulamoutou, Ali Bongo Ondimba s’est plié au geste devenu rituel, puisque déjà posé dans trois provinces. Il a procédé à la remise des titres fonciers et des agréments aux coopératives enregistrées pour le développement de ce projet dans la province de l’Ogooué-Lolo. S’adressant à la population venue l’écouter, Ali Bongo Ondimba a expliqué que le retour à la terre est résolument indispensable. «Le retour à la terre m’apparait comme indispensable pour, non seulement, ne plus dépendre complètement de l’étranger en matière alimentaire, mais surtout pour permettre aux Gabonais de reconquérir leur dignité par le travail de la terre», a expliqué le chef de l’Etat ajoutant que la terre ne ment pas et rend toujours au centuple ce qu’on lui prête.

Le programme Graine est déjà installé dans cinq provinces et constitue plus de 1000 hectares de terrains préparés, destinés à la culture de la banane, du piment, du manioc et des tomates. Pour le chef de l’Exécutif Gabonais, ce programme dont la commande et les besoins en engins lourds dépassent ceux du chantier du Transgabonais, est aujourd’hui le deuxième plus grand jamais engagé par le Gabon. Ici comme dans les autres provinces où il a déjà semé la «Graine», le président de la République a rappelé que les bénéficiaire de ce programme auront tout ce qui participe de l’accompagnent. Entre autres, la formation et le suivi des mécanismes d’insertion et de réinsertion, notamment pour les jeunes. 54 d’entre eux ont déjà bénéficié de formation aux techniques agricoles en Malaisie.

«Le programme Graine n’est pas une vue de l’esprit, ni une fantaisie politique», a lancé le président de la République à l’endroit de ceux qui doutent encore de ce projet qui enregistre à cette date 627 emplois directs et 489 emplois indirects en dehors des coopérateurs eux-mêmes. «Ne vous laisser donc pas induire une nouvelle fois en erreur par ceux qui n’ont rien de concret à vous proposer pour votre épanouissement», a-t-il indiqué à la population prenant l’exemple du cas de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) qui, à son époque, avait essuyé toutes sortes de Ali Bongo a en outre dénoncé le fait que jusqu’à un passé récent la réussite sociale ou l’accès à certaines opportunités dépendait de l’appartenance à des réseaux ou à des clans. «Cela nous a empêché d’utiliser efficacement les compétences, les talents et la force de travail des Gabonais qui n’ont pas de relations ou de contacts dans les milieux d’influence», a dit le chef de l’Etat, ajoutant qu’il ne permettra plus à ces réseaux de «marginaliser l’effort, le travail, les compétences et les talents des Gabonais qui ne sont pas lié à cette culture discriminatoire entretenue pendant longtemps par des clans dits forts mais réfractaires au changement».

Avant de remettre 17 titres fonciers et 95 agréments aux coopératives de l’Ogooué-Lolo mettant en valeur 670 hectares de terres agricoles, Ali Bongo Ondimba a dit, en signe d’encouragement et d’accompagnement, qu’à partir du mois de février 2016, les membres des coopératives recevront 100.000 francs CFA par mois en attendant les premières récoltes.

Au terme de cette cérémonie solennelle, le président de la République s’est rendu sur le site de la coopérative Agri-Ndjokal, d’une superficie de plus de 597 hectares, en préparation, pour s’enquérir de du déroulement des travaux. En attendant la mise en terre des plants et la récolte future, le chef de l’Etat a indiqué que les études et le financement de la route devant desservir la province de l’Ogooué-Lolo via la Ngounié sont déjà disponibles. Ce qui permettrait à la population d’écouler plus facilement les produits issus de ces plantations.

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