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Manifestation société civile gabonaise : arrestation d’un représentant du FIG
Publié le vendredi 29 novembre 2013   |  Gabon Eco




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Hier, une marche de protestation "contre le régime Ali Bongo Ondimba" devait avoir lieu devant toutes les représentations françaises au Gabon et dans d’autres pays.Cependant, la manifestation devant l’Ambassade de France au Gabon n’a pas fait long feu à cause de l’arrestation de Junior Tchissambo, représentant du Front des Indignés du Gabon (FIG).Junior Tchissambo, représentant du Front des Indignés du Gabon (FIG), porteur de la lettre de protestation de la société civile gabonaise envers le régime du Président Ali Bongo Ondimba, a été arrêté devant l’Ambassade de France au Gabon, puis conduit au commissariat central de Libreville.Cette arrestation fait suite à l’appel de la société civile et de certaines Organisations Non Gouvernementales (ONG) à manifester devant les ambassades françaises. En effet, le mot d’ordre indiquait que tous les Gabonais résident au Gabon ou dans la diaspora devaient marcher contre « la dictature » d’Ali Bongo Ondimba.

Malheureusement pour les initiateurs du mouvement, ces marches n’ont pas connu le succès escompté. A Libreville, selon certains témoignages, la manifestation n’a pas eu lieu à cause de la présence des forces de l’ordre qui ont envahi le site abritant l’autorité française.

« Dans le Gabon de Mr Ali Bongo Ondimba, les forces de l’ordre sont déployées pour chasser de paisibles citoyens de leurs maisons et utiliser la violence contre des enseignants, des élèves et des étudiants, dont le seul crime est de protester contre leurs honteuses conditions de travail et d’études. Les suspensions arbitraires de salaires, les arrestations illégales de militants des Droits de l’Homme et les tentatives d’intimidations des journalistes se multiplient », souligne un extrait de la lettre publiée sur les réseaux sociaux.

Selon certains témoins de la scène, l’intervention des forces de l’ordre émanerait des autorités françaises.

« Il a été arrêté car à un moment donné, il empêchait la circulation des véhicules. J’ai également vu, je crois bien Alphonse Louma menacer les policiers. Ces derniers n’ont pas répondu. Avec lui, la situation a été gérée. Je tiens à signaler que c’est l’ambassade de France qui a demandé l’intervention des policiers et non une main invisible comme j’ai pu l’entendre », a publié un internaute lors de son échange avec Franck Jocktane, activiste de la société civile, sur Facebook.

« Nous étions entrain d’arriver au lieu du rendez-vous lorsque la police a interpellé Junior. Le courrier que les ONG devaient déposer auprès du cabinet de l’ambassadeur a été déchiré », a affirmé une manifestante.

Au moment où nous mettons sous presse, la nouvelle de sa libération n’a pas encore été publiée.

Les autres manifestations prévues à Port-Gentil, en France et dans la diaspora n’ont pas eu d’écho favorable. Résultat : pas de manifestants dans les rues.

Les signataires de cette lettre sont:

- la Convention nationale du syndicat du secteur éducation (Conasysed)

- le Front des indignés du Gabon (Fig)

- le Mouvement ça suffit comme ça

- le Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (Rolbg)

- le Cercle de réflexion patriotique et d’action (Cerpa)

- le Syndicat des communicateurs gabonais

- la Convention de la diaspora gabonaise (Cdg)

- le Mouvement Gabon debout (Mgd)

- le Réseau international des Gabonais de libre expression (Rigle)

- l’Observatoire gabonais pour la responsabilité des entreprises, des industries et des administrations (Ogarseai).


AIGA

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