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Le désintérêt pour la politique des populations gabonaises : Un faux-fuyant
Publié le lundi 14 decembre 2015   |  Gaboneco




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Pas besoin d’être spécialiste pour clamer urbi orbi que la politique au sens propre du terme (Ndlr : gestion de la cité) s’impose à chaque gabonais, et ce, qu’il le veuille ou non. Sous nos cieux, une bonne frange de la population s’exclue volontairement de domaine et préférant verser dans la critique « stérile ». Laquelle population oublie qu’elle peut influencer, mieux faire annuler les décisions politiques.

Au Gabon, la politique ne semble pas être la tasse de thé du plus grand nombre. Pire, certains citoyens nourrissent à son égard une totale aversion !D’où la perception sectaire de la politique, vu qu’elle est l’affaire d’une poignée d’acteurs. Toutefois, les personnes revendiquant leur désintérêt sont les premières à se plaindre. Véritable paradoxe ! Cà et là, la fameuse complainte, « on va encore faire comment ?», résonne à tout bout de champ. C’est dire que les populations gabonaises ne sont pas conscientes qu’elles sont les seules et uniques responsables de leurs « malheurs ». Le philosophe allemand, Bismarck affirmait, en son temps et à juste titre, que « les « populations n’ont que les dirigeants qu’elles méritent ».

Aversion pour la politique : un spécieux prétexte !

Attribuer tous les « malheurs » du Gabon à Ali Bongo Ondimba, est vraiment irréaliste, bien qu’on peut lui reprocher un certain nombre de choses. Ce n’est qu’un être humain ! Dans la même foulée et trop souvent les populations ne sont pas conscientes de leurs pouvoirs. Le poids de la carte d’électeur en est la preuve palpable. Au moment où les opérations de révision de la liste électorale se poursuivent, les acteurs politiques de tous bords (du pouvoir comme de l’opposition), ne cessent de rappeler aux populations la nécessité d’aller se faire enrôler. Un appel rencontrant beaucoup de résistance. Et s’il advenait qu’Ali Bongo Ondimba(pas encore candidat) rempile, les mêmes populations se lamenteront de plus belle. Oubliant qu’elles ont volontairement décidé de ne pas accomplir leur devoir civique, le vote.

La méconnaissance des Institutions du Gabon !

« Mon peuple périt faute de connaissance », un passage extrait des écritures bibliques, cadrant parfaitement à la réalité politique gabonaise. Au-delà des appartenances et colorations, le pays dispose d’une des meilleures constitutions au Sud du Sahara, affirment les constitutionnalistes. Tout citoyen peut saisir l’organe piloté par Marie Madeleine Mborantsuo, (la Cour Constitutionnelle) pour contester une loi, et ce, à tout moment. La récente annulation d’une ordonnance prise par le ministère de la Justice est le dernier exemple en date, s’il était besoin de le prouver.

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