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Marie Madeleine Mborantsouo à la 43ème session de l’Académie du Royaume du Maroc
Publié le vendredi 11 decembre 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Marie-Madeleine
© Autre presse par DR
Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon


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Le président de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsouo prend part depuis mardi 8 décembre 2015, à la 43ème session de l’Académie du Royaume du Maroc, placée sous le thème « l’Afrique comme horizon de pensée », a rapporté jeudi une source proche de l’ambassade du Gabon au Royaume chérifien.

A l’ouverture des travaux Marie Madeleine Mborantsouo, qu’accompagnait l’ambassadeur du Gabon au Maroc Abdu Razzaq Guy Kambogo, a échangé avec diverses personnalités. Elle a magnifié la volonté du Gabon de voir l'Académie du Royaume du Maroc faire de cette session un forum intellectuel pour exprimer les préoccupations des peuples africains, analyser leurs visions respectives et se projeter sur leur avenir.

Pour cette partie inaugurale, l’assistance aura eu droit à une conférence inaugurale sur le thème : «Comment penser l'Afrique autrement». Occasion pour Henri Lopes de rendre un hommage appuyé au sénégalais Amadou Makhtar Mbow, pour le rôle joué par cet ancien ministre de l’Education nationale de son pays, et directeur de l’UNESCO de 1974 à 1987, dans l’affermissement de l’identité africaine.

L’homme politique et diplomate congolais, dont la gouille et l’esprit culturel vagabond, font le bonheur de nombreux lecteurs, a mis l’accent sur «l'African dream». Indiquant qu’il ne s’agissait pas de s'inscrire dans «un effet de mode». Mais que idée était plutôt de «penser l'Afrique autrement et de favoriser une réflexion par les Africains sur les problèmes du continent».

Rappelant le passé de certains personnages ayant fortement, au-delà, et sur le continent, marqué l’histoire de l’Afrique, M. LOPES a laissé tomber cette phrase, pleine de sens : «l'Afrique est souvent évoquée pour parler des problèmes économiques, ethniques, cultuels. Aujourd'hui, nous voulons mettre l'accent sur ses potentialités en tant que continent émergent».

Souhaitant la plus chaleureuse des bienvenues aux nombreux participants, M. Abdeljalil Lahjomri, secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, a précisé que, suite aux orientations du roi Mohammed VI, l’Académie du Royaume du Maroc, poursuivait son cheminement, au service du rayonnement scientifique et culturel d’un plus large public. Précisant, par ailleurs , que l’Académie ambitionnait d’explorer le futur de l’Afrique , en ouvrant de nouveaux horizons de pensées , pour faire face aux défis liés , notamment , à l’éducation et à l’enseignement . Notant que l'ère des académies fermées était révolue, M. Abdeljalil Lahjomri a indiqué que l'enjeu désormais était de miser sur le droit au développement en relation avec un savoir d'excellence.

Plutôt qu’une réflexion classique, il s’agira donc d’évaluer et d’indiquer les forces qui doivent permettre à l’Afrique de devenir le Continent du 21éme siècle. Les participants à cette session, organisée sous le Haut patronage de Mohammed VI, qui s’étalera sur cinq jours, se penchent sur une panoplie d’axes à savoir : l’Afrique face aux défis, l'héritage historique, les contextes géostratégiques, penser autrement le développement, le Maroc et l'Afrique, les dynamiques spirituelles, la réalité africaine : les enjeux sociaux, Démocratie et justice transitionnelle, ainsi que la diversité culturelle et confessionnelle''.

Cette session, en guise d’appel aux chercheurs et experts à repenser l’Afrique autrement, connaît la participation de chercheurs, académiciens, penseurs, sociologues, universitaires hommes de religion, juristes, écrivains et diplomates représentant d’Afrique et du reste du monde (Europe, Amérique, Asie). Elle s’achève le samedi 12 décembre 2015.

SN/LPM

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