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Corruption : Ban Ki-moon pour une mobilisation générale
Publié le mercredi 9 decembre 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon


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A l’occasion de la célébration de la 12e Journée internationale de la lutte contre la corruption, le secrétaire général des Nations-unies a invité Etats, médias et ONG à se coaliser pour lutter contre ce fléau.

Si le Programme de développement durable à l’horizon 2030, défendu par l’Organisation des nations-unies (ONU), vise à faire disparaître la pauvreté dans les quinze prochaines années, par la réduction des flux financiers illicites, de la corruption et de toutes les formes de trafic d’influence, ainsi que le recouvrement et la restitution des avoirs acquis par ces moyens illégaux, rien n’est encore fait. Pour certains, cet objectif est loin d’être réaliste, au regard de l’ampleur pris par le phénomène, qui semble désormais érigé en une sorte de norme dans plusieurs pays. Pourtant, à l’occasion de la célébration de la 12e Journée internationale de la lutte contre la corruption, le 9 décembre dernier sous le thème «Rompez la chaîne de la corruption», le secrétaire général des Nations-unies a voulu y croire. Dans son message de circonstance, Ban Ki-moon affirme que «le temps est révolu où la corruption, le trafic d’influence et les flux financiers illicites étaient considérés comme des pratiques normales». Alors que des organisations de la société civile s’inquiètent de la montée en puissance du phénomène et du silence des dirigeants politiques, il a fait savoir que pour une meilleure efficacité, les Etats, médias, et ONG doivent aboutir à la mise en place d’une vaste coalition.«Le mois dernier, à la conférence des parties qui s’est tenue à Saint-Pétersbourg, des progrès ont été faits sur les questions de la prévention de la corruption et du renforcement des partenariats. C’est un bon début, mais nous devons aller plus loin pour remporter d’autres victoires. La lutte contre la corruption commence avec la coopération internationale, mais elle ne pourra prendre fin que lorsque le combat aura été gagné dans tous les secteurs de toutes les sociétés», a-t-il dit.

Pour Ban Ki-moon, cette question est d’autant plus sérieuse que «la corruption exacerbe la violence et l’insécurité et creuse les inégalités, surtout dans les sociétés vulnérables. Elle peut susciter un mécontentement et une colère bien compréhensibles et déclencher des troubles sociaux». Or, exhorte-t-il, «la corruption doit être vigoureusement combattue car elle a des effets désastreux sur le développement, les fonds qui devraient servir à financer des écoles, des cliniques et d’autres services publics se retrouvant entre les mains de criminels». S’il considère que la Convention des Nations-unies contre la corruption peut aider à la mobilisation, il invite tous les acteurs intéressés à s’unir pour faire passer un seul message : «La corruption est inacceptable et les principes de la transparence, de la responsabilité et de la bonne gouvernance doivent prévaloir. Au niveau local comme au niveau national, chacun en bénéficiera. L’élimination de la corruption contribuera à l’édification d’un avenir meilleur pour tous». L’on pressent déjà que ce message sera applaudi par tous les dirigeants ou presque, mais aucun ne mettra réellement en œuvre les mesures pour remédier à la corruption dans son pays. Au Gabon, depuis sa création en 2003, la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) reste encore attendue sur le terrain des actes.



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