Présidentielle 2016 : «Jamais sans» le CJ5 #aLibreville

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Présidentielle 2016 : «Jamais sans» le CJ5

Publié le lundi 7 decembre 2015 | Gabon Review

© Autre presse
Présentation officielle du Collectif des jeunes du 5e arrondissement de Libreville (CJ5)
4 décembre 2015 à Libreville. Arsène Nkoghé, président du collectif galvanise les membres du CJ5.

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Le Collectif des jeunes du 5e arrondissement de Libreville a été officiellement présenté le 4 décembre dernier.

En abrégé CJ5, le Collectif des jeunes du 5e arrondissement s’est fait connaître au monde à l’occasion d’un point-presse à la Chambre de commerce de Libreville. Dans une salle pleine à craquer, les jeunes, venus des 29 quartiers de cet arrondissement, ont pu découvrir les motivations de la création de ce mouvement. Se voulant citoyen, CJ5 entend se démarquer des politiques anciennes menées dans le 5e arrondissement. «Pour la première fois de l’histoire, les jeunes du 5e arrondissement se retrouvent entre-eux. Il s’agit de parler de leurs problèmes. Nous avons fait une enquête et il manque beaucoup de choses pour les jeunes des quartiers du 5e. Pas de plateaux sportifs,…», a déclaré le président de ce collectif, Arsène Nkoghé. Ce groupe veut faire en sorte que la jeunesse du 5e arrondissement soit impliquée dans la prise de décision et qu’elle participe à son développement. «Jamais sans nous», tel est leur slogan.

Selon les responsables du CJ5, la jeunesse a décidé de prendre ses responsabilités. «Aucun projet, aucune décision, aucune action ne sera plus jamais fait sans nous. Nous ne pouvons plus continuer à accepter les oiseaux de mauvaise augure», a déclaré Arsène Nkoghé, disant «non à l’imposture, à la honte, à la tromperie à l’égard de la jeunesse et à l’incapacité à fédérer, à mobiliser et à promouvoir la jeunesse». «C’est l’heure de passer le témoin», a-t-il lancé. Une pique lancée aux hommes et femmes politiques du 5e arrondissement en qui ils disent ne pas se reconnaitre.

On indique que ce mouvement totalise déjà «9 000 membres qui se sont spontanément reconnus dans les ambitions». Des ambitions dont l’objectif est de rechercher les voies et moyens pour améliorer les conditions de vie des jeunes. Leur matérialisation passera par la formation à travers des cours de soutien pour les élèves et étudiants en difficulté, l’organisation de stages en entreprises pour les étudiants en fin de cycle, l’insertion professionnelle de ceux au chômage et à la recherche d’un emploi, la lutte contre l’insalubrité, l’organisation des divertissements et de tournois sportifs ainsi que la valorisation du civisme. «Nous ne devons pas tout attendre des hommes politiques. Il faut que nous, les jeunes du 5e arrondissement, prenions nos responsabilités», a déclaré Nagella Mba, la secrétaire générale du CJ5, avant que les jeunes ne soient invités à aller massivement s’inscrire sur les listes électorales.

Interrogés sur les desseins inavoués de ce mouvement naissant à une dizaine de mois de la prochaine élection présidentielle, Arsène Nkoghé a déclaré qu’il n’y a pas de lieu pour se poser des questions à ce sujet. Pour lui, aller s’inscrire sur les listes électorales est un devoir citoyen. Il a dit ne pas s’interdire de porter son choix sur un candidat.

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