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Lutte contre l’informel : Fiscalisation des commerçants de N’kembo
Publié le mercredi 2 decembre 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Étal de viande fraiche au marché de Nkembo


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La direction générale des Impôts (DGI) a lancé, le 30 novembre dernier, une opération fiscalisation dans ce marché situé dans le 2è arrondissement de Libreville.
nitiée en mai dernier, l’opération de fiscalisation des commerçants s’est poursuivie, le 30 novembre dernier, au marché de N’kembo, dans le 2è arrondissement de Libreville. La direction générale des Impôts (DGI) y a érigé une tente et un habitacle, pour le recensement et l’immatriculation des commerçants. Cette campagne de fiscalisation vise, en effet, la taxation et le recouvrement des impôts et taxes dus par les commerçants. Il s’agit de les contraindre au respect des obligations déclaratives et de paiement. Car, le constat fait sur le terrain révèle que de nombreux opérateurs économiques n’ont pas toujours connaissance de leurs obligations en matière fiscale. «Il s’agit, pour nous, au-delà de l’aspect purement répressif, d’avoir une action pédagogique, pour leur donner un maximum d’informations et des explications sur leurs obligations fiscales», a déclaré le directeur général adjoint 2 des Impôts. «Le principe pour ces commerçants est de savoir, comment déclarer leurs impôts, comment les payer, à quelle date et à qui faut-il s’adresser», a-t-il poursuivi, précisant que des équipes sillonneront le marché aux heures ouvrables. Elles seront facilement identifiables par des badges nominatifs.

Yannick Mokanda s’est, par ailleurs, réjoui que cette campagne, qui s’achève à la fin du mois décembre, ait connu «plus qu’une adhésion, voir même un plébiscite de la part des commerçants». «Les services de la DGI ont même été sollicités par les associations de commerçants, pour mener cette opération sur tous les autres marchés de la capitale et à l’intérieur du pays afin que tous opérateurs de ce domaine soient traités équitablement, en matière d’obligation fiscale», a-t-il révélé.

Au marché Mont-Bouët, cette campagne de fiscalisation avait révélé, un mois après son lancement, que sur les 1 400 entités qui y avaient été recensées 487 exerçaient dans l’informel tandis que 98 d’entre elles avaient fait de fausses déclarations sur la nature de leurs activités. Un constat qui laisse libre cours à l’évaluation du manque à gagner pour l’Etat, puisque le secteur informel se développe au détriment de l’Etat. Après Libreville, et ses environs, cette campagne se poursuivra à l’intérieur du pays.

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