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Caistab : Nomination d’un PCA avec entorse à la loi
Publié le lundi 30 novembre 2015   |  Gabon Review




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Pour la première fois depuis la création de l’entreprise en 1971, un président du Conseil d’administration a été nommé à la Caisse de stabilisation et de péréquation, lors du Conseil des ministres du 12 novembre dernier. Mais, en dehors des dispositions réglementaires en vigueur…

Guy-Christian Mavioga officiait jusque-là en qualité de directeur général adjoint de cette structure. Depuis le 12 novembre, il en est le président du Conseil d’administration. Très rapidement, le président du Bloc démocratique chrétien (BDC, parti de la majorité) a été installé dans ces fonctions par le secrétaire général du ministère du Développement durable, de l’Economie, de la Promotion des Investissements et de la Prospective, Thierry Abéloko, en présence entre autres de Jean-Frédéric Ndong Ondo, ancien directeur de département à la Caistab, et actuel secrétaire général adjoint 2 de ce ministère. Dans l’assistance, certains ont laissé échapper des propos qui n’honoraient pas l’intéressé. «Pourtant, a-t-on entendu, lui il connaît la maison, mais il a laissé faire…»

Alors qu’aucun texte, aucune disposition réglementaire, ne prévoyait jusqu’à présent une telle fonction dans la nomenclature de la Caistab, le gouvernement a tout de même procédé à cette nomination, surprenante pour les hiérarques de l’entreprise, notamment le nouveau directeur général Ismaël Ondias Souna. Pourquoi le ministère de l’Economie, tutelle de l’entreprise, a-t-il ainsi procédé, «tordant le cou à la loi» ? C’est la question que s’est posée en tout cas un conseiller du Premier ministre.

Rattrapage ou anachronisme, comme d’habitude, le ministre en charge de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation des Cadres juridiques et institutionnels n’a présenté cette modification juridique au Parlement que le 23 novembre dernier… près de 10 jours après la nomination jusque-là antinomique de la loi. Y avait-il urgence à nommer, par décret présidentiel, Guy Christian Mavioga avant l’arrivée du texte au Parlement ? Selon un juriste, «cette nomination pourrait, un jour, être remise en cause», ajoutant : «c’est ce que l’on appelle l’amateurisme ; les gouvernants prennent des actes et se rendent compte après coup qu’ils n’auraient pas du les prendre !» Heureusement que le gouvernement dispose de son pompier de service, le nommé Jean-Marie Ogandaga !.


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